L’Etat cède pour environ 1 milliard d’euros d’actions Safran
L’État va effectuer la cession de 3,96% du capital de Safran (soit 16,5 millions d’actions), avec option de surallocation pouvant porter ce pourcentage à 4,55% (soit un nombre maximum de 18,975 millions d’actions). Cette cession prend la forme d’un placement institutionnel accéléré.
mardi 3 mars 2015, par FranceTransactions.com
Etat recherche cash désespéremment...
Au terme de ce placement, l’Etat restera le premier actionnaire de Safran, avec 18,03% de son capital (17,44% en cas d’exercice de l’option de surallocation). Les droits de vote double dont dispose l’Etat lui permettront de maintenir à terme son influence à l’assemblée générale de l’entreprise.
Cette cession s’inscrit dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’Etat, qui doit permettre de préserver les intérêts patrimoniaux et stratégiques de l’Etat tout en dégageant des ressources pour contribuer à l’effort de désendettement et réinvestir dans des entreprises de secteurs porteurs de développement économique.
L’opération rapporterait environ un milliard d’euros. C’est ce que valent les 16,5 millions d’actions en voie d’être vendues, l’action Safran s’échangeant à 63,76 € à la clôture de la Bourse de Paris ce lundi.
La cession pourra être portée à 4,55% du capital (soit un nombre maximum de 18,975 millions d’actions) si « l’option de surallocation » est activée, précisent les ministères. Ce mécanisme permet de réguler le cours en bourse d’une action pour éviter une trop forte volatilité.
Cette cession est présentée comme une opération qui prend place « dans le cadre d’une politique de gestion active des participations de l’État », annoncent les ministères. L’objectif est double : « contribuer à l’effort de désendettement » et « investir dans des entreprises de secteurs porteurs de développement économique ».