Placements : Les Français davantage attirés par le risque qu’en 2009, mais la peur de passer à l’action reste
La 6ième édition de l’Observatoire UFF/IFOP montre une amélioration de l’appétence des Français pour les placements à risques. Mais la peur est plus forte, et les intentions ne sont toujours pas suivi d’actions. Côté fiscalité, le ras le bol est très marqué. 64% pensent qu’un jeune adulte à intérêt à quitter le pays pour des raisons fiscales...
mercredi 3 décembre 2014, par FranceTransactions.com
Cette 6ème vague de l’Observatoire UFF/IFOP démontre que, bien qu’encore frileux au risque, les Français patrimoniaux s’y ouvrent progressivement (45% cette année vs.38% en 2009).
Toutefois, cette appétence se traduit encore faiblement dans leurs décisions et leurs comportements d’investissement. Ayant intégré la crise comme une composante durable de la conjoncture, les Français patrimoniaux restent cette année encore prudents dans la gestion de leur patrimoine.
Si le dispositif pinel est plutôt bien accueilli, ils sont 64% à penser qu’un jeune adulte a tout intérêt à quitter le pays pour des raisons fiscales.
Une appétence au risque de retour, mais qui se transforme difficilement en acte.
Le taux de Français patrimoniaux se disant prêts à prendre des risques dans leurs investissements atteint son niveau historique puisqu’ils sont 45% à se dire ouverts au risque (+5 points vs. 2013).
Pour autant, les produits à capital garanti (73%) et les assurances vie en euros (68%) restent les produits vers lesquels les Français patrimoniaux s’orienteraient le plus volontiers.
Pinel : un à priori favorable par rapport au duflot
Des signaux positifs apparaissent autour du dispositif Pinel. Alors que l’intérêt suscité par les nouveaux contrats d’assurance-vie lancés par le gouvernement (fonds eurocroissance et vie générations) est plus faible.
La pression fiscale est par ailleurs toujours fortement ressentie.
Une grande majorité des Français patrimoniaux ressent fortement la pression fiscale. 64% des Français patrimoniaux estiment qu’il est souhaitable pour un jeune adulte de quitter la France pour des raisons fiscales. 15% d’entre eux vont jusqu’à déclarer qu’il est selon eux extrêmement souhaitable pour un jeune de quitter la France pour de telles raisons.