Un consensus semble se dégager pour favoriser l’essor de l’Eurocroissance
Un consensus se dégage concernant le mécanisme à adopter afin de favoriser l’essor de l’Eurocroissance, en transférant une partie de la richesse présente sur les fonds en euros vers ce nouveau produit d’assurance vie.
mercredi 16 mars 2016, par FranceTransactions.com (avec AFP)
Un consensus semble se dégager pour favoriser l’essor de l’Eurocroissance
L’option qui pourrait être retenue figure dans une position diffusée mardi par lerégulateur du secteur de l’assurance, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution .
Elle consiste à transférer une partie des plus-values latentes en prenant en compte l’ensemble des sorties du fonds en euros et le montant total des versements effectués précédemment sur le fonds Eurocroissance.
"Il existe un consensus sur cette option, partagé par les assureurs et par l’ACPR", a réagi mercredi auprès de l’AFP Bernard Spitz, président de l’Association française de l’assurance.
A l’automne, le Trésor avait lancé une consultation sur deuxoptions. C’est une troisième, très proche de celles initialement défendue par les assureurs, qui s’est dégagée en début d’année.
La question d’un coup de pouce à l’Eurocroissance s’est posée dès sa conception en 2013. Dans un environnement de taux bas, alimenter ce fonds s’est révélé un casse-tête en raison notamment du faible rendement actuel des obligations.
Ce "3e pilier" de l’assurance vie est censé être plus rémunérateur que les contrats en euros, puisqu’il permet des placements plus risqués, mais moins volatil que les contrats en unités de comptecar il propose une garantie du capital au bout de huit ans.
"Nous espérons maintenant que nous pourrons le plus rapidement possible passer à l’action, ce qui servira les intérêts des épargnants et de l’économie", a souligné M. Spitz.
En 2015, la collecte sur l’Eurocroissance a atteint 773 millions d’euros, un montant faible au regard de la collecte globale de l’assurance vie qui a atteint 135 milliards d’euros.
Quel que soit le dispositif finalement retenu, il est prévu qu’il ne soit en vigueur que durant trois années, le temps de permettre à l’Eurocroissance de décoller.