Impôt 2014 : hausse probable de l’imposition ?
Alors que François Hollande promettait qu’il n’y aurait aucune hausse d’impôt en 2014, la tendance va de plus en plus vers un gel du barème de l’impôt sur le revenu et une hausse de la CSG.
mercredi 31 juillet 2013, par Jérémie G.
Impôt 2014 : vers un gel du barème de l’IR
"Aucune hausse d’impôt en 2014", ces mots ont été répétés de nombreuses fois par différents membres du gouvernement depuis le début de l’année.
Aujourd’hui, l’exécutif semble faire marche hier. Le président de la République indiquait le 14 juillet dernier la possibilité de hausses d’impôts "si elles sont indispensables".
D’après une source proche du dossier, le gouvernement envisagerait de geler le barème de l’impôt sur le revenu (IR) pour les tranches les plus élevés.
Une solution qui ne toucherait donc que les ménages les plus aisés et qui ne serait pas à proprement parler une hausse d’impôt directe.
Dans les faits, en ne revalorisant pas le barème de l’IR par rapport à l’inflation, les ménages imposés aux tranches concernées perdront en pouvoir d’achat.
L’idée pour le gouvernement serait de continuer la réforme de l’IR entamée en 2012 afin de le rendre plus progressif.
Autre possibilité pour le chef de l’Etat, la hausse de la CSG (Contribution Sociale Généralisée) dans le cadre du financement des retraites.
Une solution évoquée par la ministre de la Santé et le président du groupe PS à l’Assemblée au cours de discussions avec les partenaires sociaux.
Pierre Moscovici monte au créneau
Pour le moment rien n’est fait, et le ministre de l’Economie et des Finances, Pierre Moscovici a même voulu tempérer ces informations, parlant de "rumeurs" et de "fantasmes" ce matin sur RTL.
Le ministre a indiqué que "les arbitrages fiscaux seront rendus à la fin du mois d’août". "Notre politique en matière de fiscalité est de refuser les hausses d’impôts qui sont généralisées et indifférenciées", a-t-il ajouté.
"Notre souci à nous c’est le sérieux budgétaire (...) mais aussi la défense du pouvoir d’achat des couches populaires, des classes moyennes dans ce pays qui en ont besoin et dont nous avons besoin pour relancer l’économie.", a-t-il conclu.