Retraite : vers un retour partiel de l’âge de départ à 60 ans
Promesse électorale phare de François Hollande lors de sa campagne électorale, la question du retour à la retraite à 60 ans va être discuté avec les syndicats...
vendredi 18 mai 2012, par Alexia A.
Retraite : les syndicats acteurs dans les décisions gouvernementales
Le rétablissement de la retraite à 60 ans devrait être rapidement mis en place. Dès mercredi prochain, suite au second conseil des ministres la préparation d’un décret sera annoncé, comme l’a signalé sur France 2, le premier ministre Jean-Marc Ayrault.
Ce décret qui devra paraître avant la fin du mois de mai, sera avant toute chose l’objet d’une concertation avec les partenaires sociaux.
Le rétablissement de la retraite à 60 ans ne devrait pas concerner tous les Français, puisqu’il faudra impérativement avoir cotisé 41 annuités, par ailleurs certains trimestres validés ne seront pas pris en compte (périodes chômage et majoration par enfants...).
Ainsi, les assurés ayant commencé leur carrière à 18 ans et ayant cotisé la durée nécessaire (41 ans pour la génération née en 1952), pourront prétendre à nouveau départ à la retraite à 60 ans.
Mais les négociations avec les partenaires sociaux risquent d’être difficiles, puisque ceux ci demandent un assouplissement, notamment en ce qui concerne les périodes non prises en compte dans le calcul des annuités.
Retraite : une révision globale du dossier des retraites
Nous ne connaissons pour le moment pas les détails de cette mesure, si ce n’est qu’elle améliorera les conditions de départ en retraite d’un grand nombre de Français.
Selon le parti socialiste, cette mesure profiterait à 130.000 voire 150.000 personnes chaque année et coûterait 5 milliards d’euros par an à horizon 2017.
Des chiffres approximatifs, tant que les termes définitifs de la mesures ne sont pas votés.
Dans un second temps, un fois le décret sur l’âge de départ publié, le système des retraites sera discuté dans sa globalité, une fois encore en partenariat avec les syndicats.
C’est Marisol Touraine, ministre des affaires sociales qui conduira la bonne évolution de ce lourd dossier, avec l’aide de Michel Sapin, ministre du travail et de l’emploi, pour arbitrer les negociations avec les syndicats et le patronnat.