Greg Coffey [GLG Partners], le millionnaire en solo
Réputé pour son génie, Greg Coffey vient de s’asseoir, volontairement, sur une prime de 250 millions de dollars (162,3 millions d’euros). Quelle mouche l’a donc piqué ? Le gestionnaire a choisi de quitter GLG Partners pour créer son propre hedge fund, renonçant du même coup à cette prime faramineuse, presque équivalente à son salaire de 300 millions de dollars perçu au titre de l’exercice 2007-2008.
Les nouvelles des Barons de la Bourse (PerformanceBourse.com)
mercredi 14 mai 2008, par Performance Bourse
Réputé pour son génie, Greg Coffey vient de s’asseoir, volontairement, sur une prime de 250 millions de dollars (162,3 millions d’euros). Quelle mouche l’a donc piqué ? Le gestionnaire a choisi de quitter GLG Partners pour créer son propre hedge fund, renonçant du même coup à cette prime faramineuse, presque équivalente à son salaire de 300 millions de dollars perçu au titre de l’exercice 2007-2008.Gestionnaire de quatre fonds émergents phares de GLG Partners, Greg Coffey peut se targuer d’afficher des rendements records (+ 68%) entre 2004 et 2007. L’australien a rapporté près de la moitié du total des commissions perçues par le fonds spéculatif britannique en 2007.
Ses clients ne s’y sont pas trompés : ils ont déjà commencé à retirer leurs actifs de GLG Partners pour les lui confier. Le financier aspire à davantage de libertés et de discrétion. A ce titre, l’introduction du GLG en 2007 a fait souffler un vent médiatique dont il se serait bien passé.
L’aventure en solo, une alternative en vogue Selon Le Monde (09/05), le gestionnaire australien supporterait mal la tutelle des trois principaux associés de GLG, qui détiennent ensemble 53% des droits de vote du hedge fund. Or, dans ce type de structure, « l’absence d’entraves bureaucratiques favorise la créativité. Ce secteur est un terreau fertile à l’éclosion de personnalités indépendantes. Greg a voulu être son propre boss », analyse un observateur cité par le quotidien du soir.
Greg Coffey n’est pas le premier à tenter l’aventure en solo : citons son ancien collègue français, Philippe Jabre, à l’origine du fonds Global Macro à Genève, ou encore Christopher Horn, parti de Perry Parker pour fonder The Children’s Investment Management Fund (TCI).