La Bourse de Paris a terminé en hausse jeudi (+0,42%), pour la quatrième séance consécutive, grâce à la décision de la Chine de baisser ses taux d’intérêt et malgré un discours attentiste du patron de la banque centrale américaine.
jeudi 7 juin 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris conclut une 4e séance de hausse grâce à la Chine (+0,42%) :
L’indice CAC 40 a pris 12,72 points à 3.071,16 points, dans un volume d’échange de 3,417 milliards d’euros. La veille, il avait bondi de 2,42%.
Le marché parisien est animé depuis plusieurs jours par des espoirs d’interventions des banques centrales et de l’Europe pour relancer l’économie et enrayer la crise en zone euro.
"Les marchés n’ont plus peur et sentent que les banquiers centraux se préparent à quelque chose sans trop se dévoiler", résume Xavier de Villepion, vendeur d’actions chez Global Equities.
Le CAC 40 a toutefois fortement ralenti le rythme dans l’après-midi après l’audition devant le Congrès américain du président de la Réserve fédérale américaine (Fed).
Ben Bernanke s’est contenté de déclarer que la croissance économique du pays devrait se poursuivre à un "rythme modéré dans les trimestres à venir" et a indiqué que "comme toujours, la Réserve fédérale est prête à prendre lesmesures qui s’imposeraient".
Le marché parisien doit une bonne partie de sa hausse du jour à l’annonce d’une baisse des taux d’intérêt de référence en Chine de 0,25 point de pourcentage, une première depuis 2008.
"L’annonce de la Chine a été le principal catalyseur pourque le marché accélère et évolue autour de la zone de résistance des 3.100 points", a expliqué Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
C’est une bonne nouvelle pour les marchés qui craignaient une baisse de régime dans ce pays, considéré comme le moteur de la croissance mondiale.
Les valeurs bancaires ont été recherchées une nouvelle fois, à l’image de BNP Paribas (+1,45% à 29,00 euros), Crédit Agricole (+0,80% à 3,16 euros) et Société Générale (+0,06% à 17,73 euros).
Vivendi a bondi de 3,66% à 13,59 euros après une information de l’agence Bloomberg selon laquelle le groupe français réfléchissait à une éventuelle vente de sa filiale de jeux vidéo Activision Blizzard, numéro un du secteur.