Hausse du prix du gaz : ça va péter !
A partir du 1er juillet une révision des prix du gaz aura lieu. Initialement prévue à 2 % elle pourrait finalement flamber pour atteindre les 5 %. Une nouvelle épine dans le pied du nouveau gouvernement. Détails...
mercredi 13 juin 2012, par Jérémie G.
Hausse du coût de la vie, les traditionnelles hausses de l’été pointent le bout de leur nez !
Prix du gaz : entre 2 et 5 % de plus en juillet !
Alors que les prix du carburant baissent, ce sont finalement les tarifs du gaz que le nouveau gouvernement devra observer de très près.
En effet, le tarif réglementé du gaz naturel va automatiquement augmenter de 2 % au 1er juillet, mais il pourrait suivre une hausse plus importante, allant jusqu’à 5 % !
C’est le gouvernement sortant qui avait prévu une révision du prix du gaz dont la réglementation prévoit que les tarifs pratiqués couvrent l’intégralité des coûts d’approvisionnement et d’acheminement de GDF Suez, fortement influencé par les cours du pétrole.
Le problème c’est que la commission de régulation de l’énergie (CRE) a estimé en début d’année que la hausse des coûts d’acheminement à elle seule entraînerait une hausse de 2 % en moyenne du prix pour les consommateurs.
Or, si les cours du pétrole baissent depuis plusieurs semaines, ils avaient fortement augmenté en début d’année et pourraient donc alourdir la facture des usagers de 5 % au total.
Hausse de prix : De l’eau dans le gaz pour le gouvernement
Cependant, c’est au gouvernement que reviendra la tâche de fixer les nouveaux tarifs, puisque ce dernier est déterminé par arrêté ministériel.
Il faudra donc composer avec plusieurs éléments pour le gouvernement Ayrault qui souhaite amener plus de justice et d’équité pour l’ensemble des Français.
Pour rappel, l’an dernier, le conseil d’Etat avait invalidé la procédure de gel du tarif du gaz pour les particulier que le gouvernement Fillon avait imposé à GDF Suez et les prix avaient été relevés de 4,4 %.
Ainsi, la marge de manœuvre du gouvernement socialiste pourrait se trouver limitée elle aussi et ce malgré l’adoption d’une nouvelle formule de calcul adoptée en décembre dernier.