La Bourse de Paris a terminé en forte hausse vendredi (+2,28%), soulagée par la volonté affichée des responsables politiques européens de sauver la zone euro, au lendemain d’un discours rassurant de la BCE.
vendredi 27 juillet 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris satisfaite du soutien politique au discours de la BCE (+2,28%) :
L’indice CAC 40 a pris 73,07 points à 3.280,19 points, dans un volume d’échanges nourri de 4,280 milliards d’euros. Il finit au plus haut en plus de trois mois, soit depuis le 17 avril (+3,292,51 points).
La veille, le CAC 40 avait bondi de 4,07% après les propos de Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), qui a déclaré vouloir tout faire dans le cadre de son mandat pour préserver l’euro.
"Plusieurs déclarations montrent la volonté de faire front commun entre la banque centrale et les responsables politiques, ce qui est assez rare pour être souligné", résume Jean-Louis Mourier, économiste d’Aurel BGC.
"Cela passe en plus par une communication un peu plus habile que d’habitude auprès des marchés", selon lui.
Les responsables politiques ont pris le relais de la BCE vendredi et ont fait part de leur volonté d’aider la zone euro, au moment où les marchés cherchaient du soutien face aux inquiétudes entourant l’Espagne.
Le président François Hollande et la chancelière Angela Merkel se sont dits "décidés à tout faire pour protéger la zone euro" à l’issue d’un entretien téléphonique.
Plus tôt dans la journée, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, s’était félicité des propos Mario Draghi, allant dans le sens d’une intervention en cas d’envolée des taux d’emprunt de l’Espagne.
Les investisseurs ont été par ailleurs peu influencés par les chiffres du produit intérieur brut américain pour le deuxième trimestre.
Les valeurs bancaires ont largement bénéficié des propos en zone euro, à l’image de BNP Paribas (+4,68% à 30,19 euros), Crédit Agricole (+3,37% à 3,34 euros) et Société Générale (+6,07% à 18,00 euros). Axa a gagné 3,65% à 9,79 euros.
Le marché parisien a été également animé par une sériede publications d’entreprises.
Saint-Gobain a dégringolé, signant la plus forte baisse du CAC 40 (-10,65% à 24,55 euros) suivi par Vallourec (-7,48% à 32,96 euros), les investisseurs sanctionnant les prévisions moroses des deux sociétés.