Bourse : Paris, une nouvelle fois dans le rouge (-0,89%)
L’indice CAC 40 a perdu 30,58 points à 3.400,02 points, dans un volume d’échanges très faible, demoins de deux milliards d’euros. La veille, il avait rebondi de 0,56%.
mercredi 14 novembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris finit en baisse, la zone euro et les USA pèsent (-0,89%) :
La bourse de Paris a terminé en baisse mercredi (-0,89%), sous le coup d’une déception concernant les ventes au détail aux Etats-Unis et sur fond de craintes persistantes sur la zone euro et le budget américain.
Malgré une brève incursion dans le vert en début de séance, le marché parisien a passé l’essentiel de la journée en baisse, creusant ses pertes dans l’après-midi dans la foulée d’un indicateur américain et durecul de Wall Street.
"Le marché souffre d’un mauvais chiffre américain et des incertitudes en zone euro", observe Andréa Tuéni, analyste chez Saxo Banque.
Les ventes au détail ont baissé de 0,3% aux Etats-Unis en octobre, handicapées par un recul des ventes d’automobiles,alors que la prévision médiane des analystes les donnait en repli de 0,2%.
Le marché reste fragilisé en outre par la situation en zone euro, notamment en Grèce. Une solution doit être trouvée le 20 novembre sur le versement du prochain prêt à Athènes, qui nécessite un accord sur les besoins de financement du pays à plus longue échéance.
Les mauvaises nouvelles en zone euro se greffent sur l’inquiétude quant à la situation budgétaire américaine. Wall Street faisait d’ailleurs machine arrière, à l’approche d’une conférence de presse du président américain Barack Obama vers 18H30 GMT, qui abordera le sujet.
"Les incertitudes sur les modalités de réduction du déficit public américain sont encore loin d’être levées, ce qui pèse sur la tendance", rappelle Jérôme Vinerier, analyste chez IG.
Parmi les valeurs, EDF a touchéun nouveau plus bas historique en clôture, perdant 4,76% à 14,50 euros, après une publication mal reçue par le marché. Le groupe a prévenu qu’il risquait d’abaisser ses perspectives à moyen terme en raison d’une conjoncture morose.
En revanche, TF1 a bondi (+9,71% à 7,41 euros), dopée par une activité trimestrielle meilleure que prévu, l’annonce d’un plan d’économie et l’arrivée prochaine du groupe de média américain Discovery Communication dans le capital de sa filiale sport Eurosport.