Fiscalité : En 2013, le capital français est le plus imposé au monde
Les Français fortunés désirant fuir la France pour mettre à l’abri leur capitaux, ont l’embarras du choix concernant la destination. En effet, la France est le pays ou le capital est le plus lourdement imposé au monde !
lundi 21 janvier 2013, par Alexia A.
Fiscalité / Capital : la rigueur pourrait nuire à l’investissement
Les récentes mesures de rigueur votées à l’automne et entrant en application vont faire monter la France sur la première marche du podium mondial concernant la fiscalité du capital en 2013. Un fait critiqué on le sait par les économistes de droite mais également jugé inquiétant par des économistes de gauche !
D’après ces experts, ce record n’a rien de réjouissant, bien au contraire. En faisant augmenter les gains fiscaux dans les caisses de l’Etat, cela risque au contraire d’être très pénalisant. Le danger principal de cette lourde fiscalité sur les capitaux est de décourager les investissements dans le pays.
Fiscalité / Capital : La France en haut du podium ?
Si faute d’indicateurs récents, il n’est pas possible de chiffrer l’imposition du capital des différents pays. Les multiples mesures de rigueur appliquées sur le capital ces dernières années, devraient faire passer la fiscalité du capital français devant celle du Danemark.
L’indicateur de la Commission Européenne affichait un taux de 39% contre 37,2 pour la France en 2010.
Un résultat moins flagrant pour les indicateurs rapportant le niveau de ces taxes au PIB et non sur l’agrégation des revenus issue du capital. En 2010 Eurostat classait la France à la 10ème position.
Pour un résultat plus évident, il faut tenir isoler la fiscalité des particuliers sur le patrimoine. Dans ce cas la France talonnait déjà la Grande Bretagne en 2010 selon Eurostat. La France devrait en toute logique prendre la tête en 2013, notamment a cause de la hausse des droits de succession, de donation, de l’ISF, et du bouclier fiscal moins avantageux.
Pour un constat encore plus frappant il suffit d’analyser la fiscalité sur les revenus de l’épargne. L’alignement de la taxation de ces revenus sur ceux du travail et les hausses successives des prélèvement sociaux, ont considérablement augmenté la fiscalité des produits d’épargne.
Ainsi, en seulement 3 ans les revenus de l’épargne ont enregistré une hausse d’imposition de 40% !