Bourse : Le CAC 40 termine la semaine en petite baisse (-0,12%)
A la clôture, l’indice parisien a perdu 4,56 points pour s’inscrire à 3.770,29 points, dans un volume d’échanges modéré de 2,59 milliards d’euros.
vendredi 22 mars 2013, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris termine sur un léger recul
La Bourse de Paris a terminé sur une légère baisse vendredi (-0,12%), dans un marché qui nage en pleine confusion quant à l’avenir de Chypre et évite de prendre des positions acheteuses, alors que l’environnement macroéconomique européen reste toujours morose.
Après avoir lâché 1,43% la veille, le marché n’a pas réussi à rebondir malgré un début de séance favorable de la Bourse de New York, dans une journée dépourvue de tout indicateur économique américain.
Chypre a jusqu’à lundi pour mettre sur pied un nouveau plan de sauvetage, alors que les ministres des Finances de la zone euro sont prêts à discuter d’une nouvelle proposition de Nicosie.
Les analystes sur le marché soulignent que l’hésitation des dirigeants politiques, le manque de cohésion, alimentent la prudence des investisseurs. Comme lors de chaque crise, "dès que des décisions politiques sont attendues les investisseurs se méfient et se retirent des actifs risqués", expliquent les analystes de la Bank of America dans leur note hebdomadaire.
Pour autant, le dossier chypriote n’est pas dramatique. Les risques de dérapage semblent mieux contenus que dans les autres exemples de sauvetage, grâce à la petite taille du pays (0,2% du PIB européen) et à la politique accommodante des banques centrales.
Hormis Chypre, le marché a été pénalisé par la publication de l’indice Ifo, principal baromètre de la confiance des entrepreneurs allemands, qui s’est révélé moins bon que prévu.
Sur le front des valeurs les banques ont continué à faire les frais de l’incertitude sur Chypre : BNP Paribas a perdu 2,01% à 41,17 euros, Crédit Agricole a lâché 1,17% à 6,56 euros et Société Générale a abandonné 2,52% à 27,43 euros.
Les grands groupes industriels, pénalisés par la morosité de la conjoncture en zone euro, ont lâché des points, à l’image de ArcelorMittal 2,53% à 10,4 euros, Lafarge (-2,33% à 53,12 euros), Peugeot (-3,33% à 6,15 euros).
EADS qui depuis plus d’une semaine était en recul, a regagné des points (+1,65% à 41,35 euros) tout comme plusieurs valeurs défensives peu concernées par l’évolution de la conjoncture. Essilor a pris 3,14% à 88,28 euros, GDF Suez (+2,61% à 15,7 euros), dopé également par un relèvement de sa recommandation par HSBC.
Hermès dont les chiffres 2012 ont montré l’excellente performance du groupe de luxe a gagné 0,94% à 262,55 euros.
NicOx qui avait profité de rumeurs spéculatives sur une éventuelle approche du géant Pfizer a baissé de 8,28% à 3,05 euros quand ces informations ont été démenties par le groupe français.