La Bourse de Paris a terminé presque stable jeudi (-0,08%), en partie pénalisée par plusieurs indicateurs américains mais toujours résistante grâce aux politiques monétaires des banques centrales.
jeudi 16 mai 2013, par Denis Lapalus (avec AFP)
La Bourse de Paris résiste à des mauvais indicateurs américains (-0,08%)
L’indice CAC 40 a perdu 3,16 points à 3.979,07 points, dans un volume d’échanges faible de 2,542 milliards d’euros. La veille, il avait pris 0,41%.
Le marché a passé l’essentiel de la journée en baisse, malgré une brève incursion dans le vert qui lui a permis de signer un nouveau plus haut annuel en séance (3.984,28 points).
Jusqu’à présent, les marchés ont grimpé sur la foi que les banques centrales à travers le monde, dont la Réserve fédérale américaine (Fed) mais aussi la Banque du Japon et la Banque centrale européenne dans une moindre mesure, poursuivraient leurs politiques de soutien à l’économie.
Le marché parisien aété toutefois un peu ralenti par une série d’indicateurs américains.
Les investisseurs ont accusé le coup d’une nette chute de l’activité manufacturière de la région de Philadelphie (nord-est des Etats-Unis), qui a dégringolé en territoire négatif. Ils ont également dû digérer une hausse des nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage et une forte chute de la construction de logement.
Seule exception, le nombre de permis de construire accordés par les autorités a lui fortement rebondi en avril (+14,3%).
Parmi les valeurs, EDF a chuté (-5,24% à 17,19 euros), souffrant d’un abaissement de recommandation d’un courtier.
Bouygues (-3,19% à 20,67 euros) et Vivendi (-2,67% à 15,30 euros) ont fortement reculé, après avoir publié récemment leurs résultats.
En revanche, BNP Paribas a pris 0,22% à 45,85 euros, Crédit Agricole 1,31% à 7,28 euros (+0,96% à 7,26 euros) et Société Générale 0,54% à 30,77 euros.