Livret A : inquiètude des Français, qui lui préfèrent l’assurance vie (étude)

Le Livret A inquiète les Français, qui lui préfèrent désormais l’assurance vie, selon une étude réalisée par l’Institut Médiascopie pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) et publiée vendredi ...

PARIS, 4 déc 2009 (AFP)

vendredi 4 décembre 2009, par FS (avec AFP)

Le Livret A inquiète les Français, qui lui préfèrent désormais l’assurance vie, selon une étude réalisée par l’Institut Médiascopie pour la Fédération française des sociétés d’assurance (FFSA) et publiée vendredi.

Livret A, un mot qui inspire l’ inquiétude

Appelé à situer 180 mots liés à la crise sur une "échelle d’inquiétude" allant de 0 à 10, les personnes sondées ont attribué la note de 5,4 au Livret A, contre 5 lors de la dernière étude comparable, publiée en juin.

Analyse des résultats

Pour les auteurs de l’étude, "en se banalisant" (le Livret A) a perdu considérablement de son attrait et de la part de rêve qu’il contenait". La période a également correspondu à une baisse de son taux de rémunération, qui est passé, entre février et août, de 4% à 1,25%, soit le plus bas niveau jamais enregistré en près de 200 ans d’histoire.Comme pouvait le laisser présager le rebond dont elle bénéficie depuis les premiers mois de 2009, l’assurance vie a davantage la faveur des Français, avec un niveau d’inquiétude de 4,8 seulement.

Pour Bernard Spitz, président de la FFSA, interrogé par l’AFP, l’assurance vie "est un facteur de stabilité et l’instrument clé du financement de l’économie". Pour lui, la crise financière a été favorable à l’image des assureurs, "qui ont été un élément stabilisateur du système financier". Il estime qu’à l’avenir, le contexte d’une société française "de plus en plus anxieuse face aux risques de toutes natures" devrait également profiter au secteur.

Paramètres de l’étude

Echantillon représentatif de 314 Français (moitié hommes, moitié femmes, moitié âgés de 18 à 40 ans, moitié de 41 à 75 ans, de toutes catégories socioprofessionnelles et de toutes sensibilités politiques, habitant la France entière), sur deux échelles différentes :
  • Une échelle d’intensité du vécu de la crise, sur la base des critères opposés « ce mot m’inquiète / ce mot me rassure », d’une part.
  • Une échelle d’"extensité" ou d’ampleur de la crise, sur la base des critères opposés « ce mot concerne mon environnement proche / ce mot concerne l’environnement mondial », d’autre part.

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