ISF : La France reste un des derniers pays européen à l’appliquer
ISF : après le Luxembourg, c’est au tour de la Suède de renoncer, dés cette année, à appliquer l’ISF, fuite des capitaux à l’étranger oblige...
vendredi 6 avril 2007
ISF : Impôt sur la fortune : un impôt de plus en plus critiqué
L’ISF serait le moteur majeur de l’exil fiscal. Plutôt que de s’installer en France, les investisseurs étrangers s’installent dans nos pays voisins, plus accueillant pour les grandes fortunes.
Bien que l’idée même de taxer les grandes fortunes ne déplaisent pas à la mojorité des français, il faut bien avouer que l’ISF, tel qu’il existe, connaît de multiples travers.
ISF : Quand l’immobilier grimpe trop, l’ISF arrive ...
L’immobilier, avec des prix augmentant de plus de 15% par an, a contribué a augmenter considérablement le patrimoine des français... au point même, que certains contribuables, pourtant pas plus fortunés que la moyenne de leur co-citoyens se voient taxer sur l’ISF... car leur patrimoine dépasse depuis récemment le seuil de taxation... un non-sens.
ISF : Quand les français les plus riches souhaitent partir de France...
Bien évidemment, hormis le côté people de quelques stars, qui souhaitent s’exiler pour échapper aux impôts français, les grands financiers de notre pays reconnaissent bien volontiers que la France n’est pas véritablement le bon cheval pour prospérer plus largement... La France a-t-elle véritablement a gagner avec cet impôt ? 450 000 contribuables sont imposés à l’ISF, pour un montant d’impôts de 3,6 milliards d’euros.
ISF : Repenser cet impôt ?
La période électorale est bien évidemment propice à de nouvelles propositions dans ce sens.
La suppression de l’ISF semble logique, car c’est un frein pour la venue des capitaux étrangers dans notre pays. Ceci dit, il semble également normal et juste, que les plus gros patrimoines paient davantage d’impôts que les autres...
C’est pourquoi quelques propositions semblent attirantes de notre point de vue. Ainsi un investissement dans les entreprises, créatrices d’emploi, pourrait permettre de réduire son impôt ISF...incitant ainsi les plus grosses fortunes à investir dans les PME, dont le financement est le principal frein au développement.
Une imposition à un taux proportionnel pourrait être également mis en place, permettant ainsi de lisser l’impôts. Les plus grosses fortunes seraient certes gagnantes, mais ne vaut-il pas mieux gagner un peu, en les faisant venir en France, que rien du tout en les faisant partir à l’étranger ?
A suivre... réponse après les élections.