Immobilier : après les USA, l’Espagne pique sa crise...
Crise immobilière : Après les Etats-Unis, c’est au tour de l’Espagne de connaître une crise immobilière. En premier lieu boursière, cette crise pourrait donner un coup de frein au marché de l’immobilier espagnol, le plus dynamique de l’Europe...
mercredi 25 avril 2007
Immobilier : quand la bulle n’est plus dans le niveau..
C’est la société de promotion immobilière Astroc qui a mis le feu aux poudres : après avoir perdu plus de 37% lundi, elle a encore perdu de près de 10% mardi.
Dans la foulée, toutes les valeurs de l’immobilier et de la construction espagnoles ont souffert : à la clôture, Colonial cède 12,62%, Montebalito 12,2%, Inmocaral 11,27%, Fadesa 11,06% et Sacyr Vallehermoso 8,15%.
Du point de vue boursier, les Etats-unis ont connu la m^éme mésaventure avec la société de crédit immobilier américaine New Century Financial.
Immobilier : les risques sont avant tout sur le financement
Sans parler véritablement de krach, cette correction boursière est saine. Le marché immobilier espagnol étant de fait victime de la fameuse bulle immobilière, dont tous les pays subissent les fâcheuses conséquences, à période régulière.
Le risque d’effondrement du château de cartes est lié au financement des achats immobilier. Comme aux Etats-unis, l’ élément déclencheur est le défaut de crédit de plus en plus d’acheteurs, entraînant ainsi les promoteurs également dans la tourmente.
La Banque d’Espagne a d’ailleurs annoncé lundi que l’endettement des ménages espagnols avait progressé de 18,5% sur un an, pour atteindre le montant record de 832 milliards d’euros.
Immobilier : à quand la crise en France ?
Certes l’immobilier est a son plus haut... mais la hausse commence à se tasser... en douceur. Les conditions de financement sont toujours favorables aux acheteurs, même si le risque de financement augmente lui-aussi, avec notamment l’allongement de la durée des prêts (30, 40 et même 50 ans maintenant...)
Au niveau des constructions, ce n’est pas nouveau, mais la France tourne à deux vitesses : en Ile de France, où c’est le foncier qui manque pour construire, mais la demande en construction est énorme, et en province, où la demande est globalement moyenne.
Donc, pour l’instant, pas de signe de crise immobilière en France...et quand le bâtiment va, tout va...