La Bourse de Paris passe sous les 3.400 points en début de séance (-1,55%)
La Bourse de Paris évoluait en forte baisse jeudi en tout début de séance, le CAC 40 perdant 1,55% et s’installant sous les 3.400 points, assailli par des craintes de ralentissement économique et après l’avertissement mercredi soir de l’agence Moody’s sur l’Espagne ...
PARIS, 1 juil 2010 (AFP)
jeudi 1er juillet 2010, par AFP
La Bourse de Paris évoluait en forte baisse jeudi en tout début de séance, le CAC 40 perdant 1,55% et s’installant sous les 3.400 points, assailli par des craintes de ralentissement économique et après l’avertissement mercredi soir de l’agence Moody’s sur l’Espagne.
A 09H10 (07H10 GMT), l’indice vedette perdait 53,32 points à 3.389,34 points, revenant globalement sur ses niveaux d’août 2009.
La veille, il avait gagné très modestement 0,29%, soutenu par les valeurs bancaires, mais le marché s’était montré attentiste.
La séance de jeudi sera marquée par une échéance importante, l’arrivée à échéance d’un prêt massif de la BCE aux banques de la zone euro, au taux exceptionnellement bas de 1%.
L’institution de Francfort a en effet prêté il y a un an 442 milliards d’euros à plus de 1.000 banques de la zone euro. La fin de cette opération et la capacité des banques à rembourser ce prêt va être un test de leur solidité.
Les observateurs redoutent que ce remboursement ne provoque un brusque assèchement de la liquidité, qui conduirait à accroître les tensions sur le marché interbancaire et la défiance des banques entre elles.
A ce climat d’attente, viennent se greffer des inquiétudes quant à la croissance mondiale. Aux Etats-Unis, les chiffres de l’emploi attendus vendredi devraient marquer un retour aux destructions d’emplois après cinq mois d’amélioration tandis qu’en Chine, l’activité manufacturière a ralenti en juin, selon les deux indices des directeurs d’achat chinois publiés jeudi.
Dans ce contexte, les statistiques du jour devraient être très surveillées. Sont attendus dans l’après-midi les demandes hebdomadaires d’allocations chômage aux Etats-Unis, les promesses de ventesde logements en mai et l’ISM de l’activité manufacturière en juin.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge.