Les contribuables commencent à recevoir leur avis d’imposition 2007, sur les revenus 2006. La baisse annoncée de 8%, appliquée pour partie sur les premiers tiers, réserve une mauvaise surprise, aux retours de congès, pour les contribuables ne profitant pas d’une telle réduction d’impôts...
mardi 14 août 2007
Impôts 2007 : une réduction de 8%
Bien évidemment, la baisse des impôts, sujet ô combien attirant, a été largement médiatisée... et les hommes politiques n’ont pas cessé d’ailleurs de nous rappeler ce "bien-fait".
Cependant, tous les contribuables n’ont peut-être pas saisi la subtilité de cette baisse : 8% certes, mais il s’agit d’une moyenne...
Ainsi, comme d’habitude, les célibataires sans enfant ne verront pas grand chose de cette baisse d’impôts, puique pour eux la baisse ne sera que de 2% en moyenne. Les couples, avec deux enfants, verront quant à eux une baisse plus significative de leurs impôts, allant jusqu’à 14%.
Impôts 2007 : une réduction déjà appliquée sur les premiers versements
Trop impatient d’appliquer cette baisse d’impôts, le gouvernement a donc demandé au fisc de diminuer les premiers versements du montant global de la baisse des prélèvements, soit 8%, dans le plafond de 300 Euros, pour tout le monde.
Bien évidemment, les contribuables ne profitant pas d’une baisse d’impôts de 8% vont devoir honorer un dernier tiers beaucoup plus élevé que d’habitude...sans compter que si leurs revenus ont augmentés sur 2006, par rapport à 2005, le dernier tiers sera encore plus douloureux.
Impôts 2007 : une douche froide, pourtant connue d’avance...
Le fisc avait cependant annoncé la couleur en mettant à disposition des contribuables un simulateur sur Internet, permettant aux contribuables d’évaluer leur prochain versement, résultat : seulement 28 000 simulations ont été effectuées... sur 35 millions de contribuables, cela fait un peu léger, de quoi avoir de mauvaises surprises à la rentrée.
Impôts 2007 : Baisse de 2,7 % de la collecte
Cette année, le ministère des Finances table sur une baisse de la collecte de l’impôt sur le revenu de 2,7 %, à 57 milliards d’euros.