La Bourse de Paris a creusé ses pertes en fin de séance vendredi pour terminer sur un repli de 1%, à l’issue d’une journée difficile après des chiffres américains sur l’emploi
PARIS, 7 jan 2011 (AFP)
vendredi 7 janvier 2011, par AFP
La Bourse de Paris a creusé ses pertes en fin de séance vendredi pour terminer sur un repli de 1%, à l’issue d’une journée difficile après des chiffres américains sur l’emploi qui ont semé la confusion parmi les investisseurs.
A la clôture, l’indice vedette a abandonné 38,84 points pour s’inscrire sous les3.900 points à 3.865,58 points dans un volume d’échanges de 3,07 milliards d’euros.
Dans le rouge dès l’ouverture, la publication des chiffres sur l’emploi américain en début d’après-midi, a accéléré la baisse de l’indice. Par la suite le CAC 40 a joué au yo-yo, au gré des interprétations de ces chiffres par le marché, avant de terminer à son plus bas niveau de la séance.
Ces chiffres, très attendus par les investisseurs ont instillé le doute et désorientés les investisseurs. D’une part le taux de chômage est tombé en décembre à 9,4%, son plus bas niveau depuis mai 2009, mais d’autre part le nombre de créations d’emploi s’est révélé décevant. Les analystes avaient anticipé une évolution inverse.
"Ces chiffres sont très perturbants et difficiles à comprendre. Donc, dans le doute, le marché a choisi d’être déçu malgré lesbons éléments qui sont contenus dans ces statistiques", expliquent dans une note les analystes de ING.
Même réaction pour les analystes de Natixis qui soulignent également que ces chiffres, "envoient des signaux mitigés". Mais, dans l’ensemble "’ils peuvent être considérés comme décevants", ajoute Natixis.
Les titres financiers, qui depuis le début de l’année sont très volatils, ont terminé en nette baisse : Société Générale (-2,71% à 41 euros), Crédit Agricole (-2,22% à 9,68 euros) et BNP Paribas (2,25% à 48,71 euros).
Des prises de bénéfices ont pesé sur Lafarge (-2,16% à 45,6 euros).
Parmi les quelques hausses au sein du CAC 40, le secteur automobile très recherché depuis le début de l’année a continué à progresser : Peugeot (+1,65% à 31,50 euros) et Renault (+0,92% à 47,25 euros).
Hermès s’est inscritparmi les plus fortes hausses de la cote (+3,58% à 160,6 euros) rebondissant après avoir cédé la veille 1,90%.