La Bourse de Paris a fini en hausse timide (+0,10%)
La Bourse de Paris a terminé vendredi sur une hausse timide (+0,10%), après une séance sans relief marquée cependant par le recul des valeurs bancaires
PARIS, 15 avr 2011 (AFP)
vendredi 15 avril 2011, par AFP
La Bourse de Paris a terminé vendredi sur une hausse timide (+0,10%), après une séance sans relief marquée cependant par le recul des valeurs bancaires, dans un marché surtout préoccupé par l’accélération de l’inflation dans le monde.
A la clôture, l’indice vedette a gagné modestement 4,09 points pour s’inscrire à 3.974,48 points.
L’indice a peu évolué lors de cette séance, le marché se montrant prudent comme en témoigne d’ailleurs le niveau peu étoffé des transactions (3,5 milliards d’euros).
Deux grands thèmes ont retenu l’attention des opérateurs : la persistance destensions sur les prix avec une résurgence de l’inflation en Chine, en Europe et aux Etats-Unis et les craintes sur la dette grecque.
Deux thèmes qui ont pénalisé le secteur bancaire et ont tiré ces valeurs, qui pèsent à hauteur de quelque 15% dans l’indice parisien, vers le bas.
"On a un marché qui a terminé à l’équilibre, après une séance dominée par les préoccupations sur les tensions inflationnistes", a résumé Guillaume Garabédian, gestionnaire de portefeuilles chez Meeschaert Gestion Privée.
"C’est la première concrétisation de la haussedes cours des matières premières", et ce thème pourrait continuer à prendre de l’importance au cours des prochaines séances, a-t-il ajouté.
Les inquiétudes sur les dettes souveraines et notamment sur celle de la Grèce qui pourrait avoir besoin d’être restructurée ont également pesé sur la confiance.
Mais, en milieu d’après-midi, deux indicateurs américains meilleurs que prévu ont redonné le moral aux opérateurs : l’annonce d’une hausse surprise de l’activité manufacturière en avril dans la région de New York et la progression de l’indice de confiance desconsommateurs par rapport à la fin du mois de mars, publié par l’université du Michigan.
Les banques ont terminé dans le rouge : Natixis (-1,66% à 3,96 euros), Crédit Agricole (-1,87% à 11,25 euros), Société Générale (-0,90% à 45,22 euros) et BNP Paribas (-1,03% à 52,10 euros).
Renault s’inscrivait en tête des baisses du CAC 40 (-2,44% à 37,21 euros) affecté par des opérations d’arbitrage et par les incertitudes sur la direction du groupe après la démission de son numéro deux.
En recul également, Carrefour (-1,40% à 30,6 euros), dont les chiffres de ventes en Europe ont déçu le marché.
Du côté des hausses, les valeurs défensives (peu sensibles à la conjoncture) gagnaient du terrain, à l’image de Sanofi-Aventis (+1,35% à 51,86 euros) et L’Oréal (+1,97% à 83,89 euros).
Les équipementiers automobiles profitaient d’arbitrage en leur faveur, notamment Faurecia (+2,15% à 24,95 euros), Michelin (+1,74% à 60,66 euros).