Le CAC 40 termine en légère hausse grâce à des propos rassurants de la Fed

La Bourse de Paris a terminé mercredi en hausse de 0,51%, rassurée par la croissance chinoise et par les autorités monétaires américaines qui envisagent de nouvelles mesures de soutien

PARIS, 13 juil 2011 (AFP)

mercredi 13 juillet 2011, par AFP

La Bourse de Paris a terminé mercredi en hausse de 0,51%, rassurée par la croissance chinoise et par les autorités monétaires américaines qui envisagent de nouvelles mesures de soutien à la première économie mondiale, mais les inquiétudes demeurent sur les dettes en zone euro.

Après trois séances de nettebaisse, le CAC 40 a rebondi et gagné à la clôture 19,15 points à 3.793,27 points dans un volume d’échanges de 3,890 milliards d’euros.

"Les bons chiffres en Chine et les propos du président de la Réserve fédérale américaine (Fed), Ben Bernanke, ont enfin permis au marché de seredresser", a commenté Meir Benamram, vendeur d’actions chez Aurel.

La croissance de l’économie chinoise n’a que légèrement fléchi à 9,5% au deuxième trimestre, malgré des mesures de resserrement monétaire pour combattre une inflation élevée, dissipant les craintes d’un ralentissement brutal de la deuxième économie mondiale.

"Pékin confirme la maîtrise complète du refroidissement de son économie", s’est félicité François Duhen, stratégiste au Crédit Mutuel-CIC.

La Fed a aussi permis d’apaiser un marché très nerveux depuis plusieurs jours face à la crise en zone euro

M. Bernanke a laissé entendre que son institution pourrait être amenée à soutenir davantage l’économie américaine si nécessaire, en rachetant de nouveaux titres financiers sur les marchés, ou en abaissant le taux d’intérêt qu’elle sert sur les réserves des banques placées chez elle, incitant ces dernières à ouvrir davantage le robinet du crédit aux particuliers.

"Les marchés américains ont donné une bouffée d’air à la Bourse de Paris paralysée depuis plusieurs jours par la question des dettes européennes qui est loin d’être résolue", a souligné Isabelle Enos, gérante d’actions chez B* Capital.

Les divergences sur la réponse à cette crise se sont encore accentuées avec une valse-hésitation, notamment entre Paris et Berlin, autour de l’idée d’un Sommet au plus haut niveau pour stopper la contagion.

"L’Union européenne n’arrive même pas à se mettre d’accord sur une rencontre. Les réformes sont loin de pouvoir aboutir", a regretté Mme Enos.

Du côté des valeurs, L’Oréal a enregistré la plus forte baisse du CAC 40 (-3,36% à 84,94 euros), affecté par le net ralentissement de la croissance de ses ventes au deuxième trimestre.

Le secteur bancaire a terminé en léger recul, souffrant de la cacophonie qui perdure au sein des instances européennes. Natixis a cédé 1,62% à 3,27 euros, BNP Paribas 0,93% à 46,51 euros et Société Générale 0,42% à 35,98euros.

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