Bourse : Le projet de taxation des transactions financières fait plonger les places européennes
Il ne fallait pas grand chose pour que les places européennes repartent en forte baisse. C’est chose faite avec la proposition de mise en place d’une taxation sur les transactions financières en Europe, synonyme...
jeudi 18 août 2011, par Denis Lapalus (avec AFP)
Bourse : Taxation financière, plus dure sera la chute !
Il ne fallait pas grand chose pour que les places européennes repartent en forte baisse. C’est chose faite avec la proposition de mise en place d’une taxation sur les transactions financières en Europe, synonyme d’une désaffection des investisseurs pour le vieux continent.
De l’avis de grand nombre d’intervenants sur le marché, la taxation des transactions financières doit être mondial ou ne pas être. Le projet européen serait voué à l’échec dés sa conception. Une mise en place d’une taxation en Europe conduirait les investisseurs à déporter leurs ordres sur les places boursières des autres continents.
Bourse : Tendance baissière, les mauvaises nouvelles font le reste !
Plus tôt jeudi, les places asiatiques ont également terminé dans le rouge, notamment à Tokyo, où l’indice Nikkei a clôturé en baisse de 1,25%, à son plus bas niveau depuis 5 mois, juste après le tremblementde terre, le tsunami et l’accident nucléaire de Fukushima.
Mercredi, les Bourses européennes s’étaient montrées hésitantes, Paris, Milan et Madrid terminant en légère hausse de respectivement 0,73%, 1,27% et 0,62%, tandis que Londres et Francfort perdaient 0,49% et 0,77%.
Les valeurs financières continuaient notamment souffrir du projet de taxation des transactions en Europe, défendu mardi par la France et l’Allemagne, une mesure qui pourrait peser lourdement sur l’activité du secteur.
Le secteur bancaire semblait également pâtir des inquiétudes de la Réserve fédérale américaine (Fed) sur les liquidités des filiales des établissements européens aux Etats-Unis, révélées par le Wall Street Journal.
D’après le quotidien américain, la Fed craint que ces filiales ne puissent maintenir un niveau adéquat de liquidité, dans le cas où leurs maisons mères seraient contraintes à rapatrier brutalement des capitaux, affirme jeudi le Wall Street Journal.