Mercredi, l’Allemagne et la France ont confirmé leur soutien à la Grèce après une téléconférence qui les a réunis avec le premier ministre Grec. Pour autant, le couple franco-allemand n’oublie pas que la Grèce doit continuer ses efforts. Détails...
jeudi 15 septembre 2011, par Jérémie G.
La France et l’Allemagne toujours derrière la Grèce....
Mercredi 14 septembre au soir, la téléconférence entre le président de la république française, Nicolas SarKozy, la Chancelière allemande, Angela Merkel, et le premier ministre grec, George Papandréou c’est soldée par une réaffirmation du soutien franco-allemand à la Grèce.
"Le président de la République et la chancelière sont convaincus que l’avenir de la Grèce est dans la zone euro. La mise en œuvre des engagements du programme est indispensable pour que l’économie grecque puisse retrouver les voies d’une croissance durable et équilibrée. La réussite du plan de redressement de la Grèce confortera la stabilité de la zone euro", indiquait ainsi l’Elysée dans un communiqué.
Un nouveau signe fort a donc été envoyé par le couple franco-allemand pour endiguer les craintes des investisseurs sur une défaillance de la Grèce qui pesait sur l’euro depuis quelques jours maintenant.
.... Mais à certaines conditions
La France et l’Allemagne ont toutefois insisté sur le fait que le pays devait impérativement entreprendre les mesures énoncées le 21 juillet pour débloquer le plan d’aide.
"La mise en œuvre stricte et effective du programme de redressement de l’économie grecque soutenu par les pays de la zone euro et le FMI et qui conditionne le déboursement des futures tranches du programme", a déclaré le couple franco-allemand à l’issu de la téléconférence.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel espère ainsi "influencer" la troïka (commission européenne), qui est en charge d’évaluer l’avancée de la Grèce pour débloquer les 9 prochains milliards d’euros d’aides.
En outre, d’après l’Elysée, le premier ministre Grec aurait réaffirmé hier la "détermination absolue" de son pays à "prendre toutes les mesures nécessaires" pour accélérer la mise en place des mesures du 21 juillet. Affirmation qui n’a pu que rassurer l’ensemble des acteurs économiques du monde entier.
Hier les marchés ont salué cette téléconférence en finissant en net hausse (+1,87% à Paris) et en ouvrant ce matin dans le vert.
Une bonne nouvelle à la veille du sommet Ecofin réunissant à Wroclaw en Pologne les ministres des Finances des Vingt-Sept pays de l’Union.