Bourse : Le CAC 40 termine en hausse (+1,75%)
La Bourse de Paris a terminé en hausse et a pris 1,75% lundi, dans l’attente d’éventuelles annonces politiques permettant d’enrayer la crise de la dette en zone euro. L’OR et les matières premières de leur côté chutent...
lundi 26 septembre 2011, par Denis Lapalus (avec AFP)
La Bourse de Paris en hausse sur des espoirs d’avancées en Europe (+1,75%) :
La Bourse de Paris a terminé en hausse et a pris 1,75% lundi, dans l’attente d’éventuelles annonces politiques permettant d’enrayer la crise de la dette en zone euro et sur des rumeurs de recapitalisation des banques.
Le CAC 40 a gagné 49,23 points à 2.859,34 points, dans un volume d’échanges de 3,650 milliardsd’euros. Vendredi, il avait pris 1,02%.
Le marché parisien a vécu une séance digne des montagnes russes. Il a ouvert en nette baisse avant de prendre près de 4% à la mi-journée, puis de revenir à l’équilibre pour retrouver quelques couleurs en fin de journée.
"On est typiquement dans un marché de flux qui oppose acheteurs et vendeurs et où il y a peu de fondamentaux", souligne Arnaud de Champvallier, directeur de la gestion chez Turgot Asset Management.
Le gérant ajoute que "ce qui est nouveau, c’est qu’il y a quelques rumeurs positives", ce qui faitespérer chez certains opérateurs des annonces politiques destinées à enrayer la crise de la dette en zone euro et à rassurer les investisseurs.
La Commission européenne a d’ailleurs milité lundi en faveur d’un renforcement des outils et moyens du Fonds de secours de la zone euro, selon le commissaire européen Olli Rehn.
Une possibilité pourrait être des prêts garantis par le FESF aux investisseurs qui achèteraient de la dette des pays en difficulté.
Parmi les valeurs, les banques ont bondi sur des rumeurs évoquant une éventuelle recapitalisation decertains établissements.
BNP Paribas a pris 3,99% à 26,33 euros, Crédit Agricole 3,66% à 4,59 euros et Société Générale 5,44% à 17,55 euros.
Selon Le Journal du dimanche, le gouvernement a proposé à BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE et Crédit Mutuel de les recapitaliser à hauteur de 10 à 15 milliards d’euros. Plusieurs sources, dont la ministre du Budget, ont démenti l’existence d’un plan gouvernemental pour les renflouer.