La Bourse de Paris a terminé sur un recul mardi (-0,79%), mais a limité ses pertes en fin de journée, grâce à la remontée de Wall Street qui l’a aidée à amortir l’impact de l’avertissement de Moody’s sur la notation de la dette française.
mardi 18 octobre 2011, par Denis Lapalus (avec AFP)
La Bourse de Paris limite ses pertes et amortit le choc de Moody’s :
La Bourse de Paris a terminé sur un recul mardi (-0,79%), mais a limité ses pertes en fin de journée, grâce à la remontée de Wall Street qui l’a aidée à amortir l’impact de l’avertissement lancé par Moody’s sur la note souveraine de la France
Après une séance en yo-yo, le CAC 40 a lâché 24,96 points ets’est inscrit à 3.141,1 points dans un volume d’échanges de 2,183 milliards d’euros. En matinée l’indice parisien perdait jusqu’à près de 2,5%.
Agence de notation : Un avertissement sur un éventuel changement de la perspective de la note française
Lundi,l’agence financière a infligé un premier coup de canif à la sacro-sainte note de triple A de la France en annonçant qu’elle se donnait trois mois pour déterminer si sa perspective "stable" était toujours justifiée au vu de la dégradation de la situation économique.
Notation de la France : Une dégradation de la note pour mai 2012 ?
En cas de confirmation de la perspective négative concernant la France, Moody’s, selon son protocole de notation, pourrait abaisser la note de la France trois mois après, soit en mai 2012. Le calendrier des élections présidentielles est comme par hasard lié avec le sort de la note française.
Bourse : Les valeurs bancaires attaquées
Du côté des valeurs, le secteur bancaire a pris de plein fouet l’annonce de Moody’s. Regorgeant d’obligations d’Etat, les banques seraient en effet les premières touchées par une dégradation de la note de la France, a expliqué M. Marçais : Société Générale a lâché 4,99%à 19,24 euros, BNP Paribas 3,59% à 29,93 euros, et Crédit Agricole 3,26% à 4,91 euros.
Soitec s’est distingué à la baisse cédant 18,58% à 3,73 euros après avoir lancé un avertissement sur ses résultats avec l’annonce d’une perte au premier semestre.
A contre-courant de la tendance, Michelin (+2,78% à 50,65 euros) profitait d’un relèvement de recommandation de JP Morgan et Danone (+2,20% à 46,39 euros) était soutenu par de bons résultats trimestriels et la perspective de la vente de sa division eau.