Bourse : Les investisseurs retrouvent le moral et sont optimistes pour la zone euro !
Soutenue par Wall Street dans l’après-midi, la Bourse de Paris a terminé sur une hausse (+1,55%) lundi dans un marché très volatil qui veut croire à une solution dans la zone euro ...
lundi 24 octobre 2011, par Denis Lapalus (avec AFP)
La Bourse de Paris dopée par Wall Street et par l’optimisme sur la zone euro :
Soutenue par Wall Street dans l’après-midi, la Bourse de Paris a terminé sur une hausse (+1,55%) lundi dans un marché très volatil qui veut croire à une solution dans la zone euro après le Sommet de Bruxelles mais s’inquiète d’une récession en Europe.
A la clôture, le CAC 40 s’est adjugé 49,12 points pour s’inscrire à 3.220,46 points dans un volume d’échanges modéré de 2,52 milliards d’euros.
Après une belle hausse dans la matinée, les gains se sont peu à peu tassés et la cote est même passée dans le rouge, jusqu’à ce que les opérateurs reprennent confiance à la faveur de la tendance positive outre-Atlantique.
Le marché a été pris en tenaille depuis ce matin entre son optimisme quant à un prochain accord pour sauver la zone euro après les avancées conclues à Bruxelles et ses craintes d’une récession économique.
"Wall Street a permis en fin d’après-midi d’insuffler une véritable tendance au marché, les investisseurs se montrant agréablement surpris par les nombreuses opérations de fusions-acquisitions (dans le domaine de la santé, de l’informatique) qui se réalisent sur des niveaux de valorisation élevés", a expliqué Arnaud de Champvallier, directeur général de Turgot Asset Management.
Mais ceci est très fragile et tient essentiellement à des éléments ponctuels qui risquent d’être oubliés dès demain, a-t-il précisé.
Concernant la crise en zone euro, l’horizon est toutefois en train de s’éclaircir après la première étape du Sommet de Bruxelles. Malgré de nombreuses incertitudes, les Européens ont réussi dimanche à dessiner les grandes lignes d’un plan de sortie de crise en zone euro.
"Le marché imagine désormais qu’il y aura une solution", a souligné M. de Champvallier.