Après avoir cédé près de 8,5% en deux séances, la Bourse de Paris s’est ressaisie mercredi (+1,38%) dans un marché toujours sous le choc ...
mercredi 2 novembre 2011, par AFP
Après avoir cédé près de 8,5% en deux séances, la Bourse de Paris s’est ressaisie mercredi (+1,38%) dans un marché toujours sous le choc de l’annonce du référendum grec mais qui a trouvé du soutien grâce à des chasses aux bonnes affaires et à un bon chiffre américain sur l’emploi.
A la clôture, l’indice parisien a gagné 42,26 points pour s’inscrire à 3.110,59 points dans un volume d’échanges de 3,03 milliards d’euros.
Après la déroute de mardi, quand le marché a perdu 5,38%, les boursiers ont repris quelque peu leurs esprits et cherché à se rassurer trouvant des raisons de rebondir.
Première raison du rebond et la plus souvent évoquée, les niveaux de valorisation qui sont très bas et qui provoquent des chasses aux bonnes affaires.
"De nombreuses valeurs méritent véritablement d’être rachetées car leurs cours sont devenustrès attractifs", soulignait Guillaume Garabédian vendeur d’actions chez Meeschaert Gestion Privée.
Certains dans les salles de marché croient aussi que l’Europe arrivera, malgré tout, à trouver une solution. "L’annonce du référendum grec a certes semé une totale confusion mais peut-être n’est ce pas si grave et l’Europe arrivera à trouver une solution", indiquait Dov Adjed, vendeur d’actions chez Aurel.
A deux jours de la publication du chiffre mensuel sur l’emploi américain le marché a aussi apprécié le bon chiffre sur les créations d’emplois dans le secteur privé en octobre.
Ces éléments positifs ne risquent toutefois pas de faire le poids sur le long terme face aux conséquences du référendum grec sur l’avenir de la zone euro. Cette consultation populaire risque de se traduire par une faillite de la Grèce et/ou par une sortie de laGrèce de la zone euro.
Après leur déconfiture de la veille (-12 à -16% de perte) les valeurs bancaires ont évolué en ordre dispersé : BNP Paribas a réussi à gagner 3,94% à 29,68 euros, le Crédit Agricole s’est adjugé 0,38% à 4,98 euros et la Société Générale a continué àbaisser (-0,42% à 17,6 euros).
Renault s’est redressé (+4,68% à 28,99 euros), soutenu par le léger sursaut des immatriculations de voitures neuves en France en octobre. Peugeot en profitait moins (+1,62% à 14,72 euros) toujours sous le coup de son avertissement sur résultat pour l’année.
Le groupe français de technologies Technicolor continuait à dégringoler (-4,78% à 1,55 euros) après sa lourde chute de lundi (-17%), le marché sanctionnant les perspectives peu encourageantes du groupe sur la fin de l’année.
Alstom gagnait 1,46% à 25,98 euros après avoir remporté un contrat de 400 millions d’euros en Irak pour la construction d’une centrale électrique.