Les sondages se multiplient, 6 mois après l’élection à la Présidence de la République d’Emmanuel Macron. Si les Français laissent encore du temps pour constater les effets des premières mesures prises, ils restent divisés sur certaines d’entres elles, tout comme sur le vocabulaire utilisé par le chef de l’Etat.
mercredi 8 novembre 2017, par FranceTransactions.com
Il est encore trop tôt pour juger des actions d’Emmanuel Macron
Seulement 6 mois après son entrée en fonction, les Français confirment, d’après un sondage Elabe pour BFMTV, que 50% des personnes interrogées estiment qu’il est trop tôt pour se prononcer, mais 37% se disent d’ores et déjà déçues.
Ce sondage nous apprend également quelles réformes ont le plus marqué les Français. 37% citent la hausse de la CSG, 35% la réforme du Code du travail et 34% la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages. La baisse de 5 euro des APL (29%) et le remplacement de l’ISF par l’IFI (27%) complètent le Top 5 des mesures les plus marquantes.
Sans surprise, les mesures qui déplaisent le plus sont :
- Hausse de la CSG au 1er janvier 2018,
- Suppression de l’ISF, remplacement par l’IFI,
- Diminution des APL de 5 €.
Sans surprise, c’est chez les électeurs de gauche et d’extrême droite, ayant voté pour Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen ou Benoît Hamon, qu’on trouve la plus forte proportion de déçus : 63%, 52% et 50% respectivement. Parmi les électeurs de droite, une majorité estime qu’il est encore trop tôt (54%), et près d’un tiers se disent déçus (30%). Chez les personnes ayant voté pour Emmanuel Macron à la présidentielle, beaucoup pensent aussi qu’un jugement de son action à ce stade serait anticipé (53%). 34% se disent satisfaits, et 13% déçus
Les fainéants, les cyniques, les extrêmes... Ceux qui foutent le bordel
Sarkozy avait son "casse-toi pauv’con", Macron possédera sans doute également ses petites phrases repères.
Parmi 15 propositions, 40% des Français ont cité en premier la sortie du chef de l’Etat sur les "fainéants, les cyniques, les extrêmes". Une proposition qui revient en tête sur l’ensemble de l’électorat, y compris celui d’Emmanuel Macron. Vient ensuite, pour 29% des répondants, la démission du chef d’Etat-major des Armées, Pierre de Villiers. Puis, pour 24%, la phrase du président de la République sur ceux qui "foutent le bordel", en marge d’une visite en Corrèze.