L’informatique quantique promet de résoudre certains problèmes hors de portée de l’informatique classique, grâce à des qubits capables d’exploiter superposition et intrication.
Ordinateurs quantiques
L’informatique quantique promet de résoudre certains problèmes hors de portée de l’informatique classique, grâce à des qubits capables d’exploiter superposition et intrication. Nous vivons encore l’ère NISQ (Noisy Intermediate-Scale Quantum), où les machines sont puissantes mais bruitées, sans correction d’erreurs complète. Les progrès sont rapides (meilleure fidélité, qubits plus stables, nouvelles architectures), et les premiers usages économiques à impact arrivent surtout via des approches hybrides et “quantum-inspired”.
Quantique : à quoi cela peut-il servir concrètement ?
Qui sont les principaux acteurs de l’informatique quantique ?
- Matériel (porte logique/gate-based) : IonQ (ions piégés), Rigetti (supraconducteurs), Quantinuum (privé, ions), PsiQuantum (privé, photonique), Xanadu (privé, photonique), Atom Computing (privé, atomes neutres), QuEra et Pasqal (atomes neutres), IQM (européen, privé).
- Recuit quantique (annealing) : D‑Wave (optimisation, usage industriel ciblé).
- Logiciel et middleware : Qiskit (IBM), Cirq (Google), CUDA Quantum/cuQuantum (NVIDIA), PennyLane (Xanadu), TKET (Quantinuum), Classiq, Zapata, QC Ware, Riverlane.
- Cloud et intégrateurs : IBM Quantum, Amazon Braket, Microsoft Azure Quantum, Google Cloud ; en Europe, OVHcloud et des alliances avec Pasqal/Quandela.
- Équipements et “pelles & pioches” : cryogénie, vide, lasers, photonique, RF et mesure (Oxford Instruments, Coherent, Hamamatsu, Keysight, FormFactor…).
- PQC et QKD : Thales, Toshiba (QKD), Arqit (controversé), Quantinuum, ainsi que des pure players privés (PQShield, CryptoNext, SandboxAQ).