Il y a des gens qui vous parlent de neurones avec la même crédibilité que le Pape parlant de sexualité. J’en veux pour preuve « EN AVOIR OU PAS , c’est la seule problématique » (toujours cette manie des lettres capitales pour se dispenser de la réflexion) qui montre un rédacteur persuadé que l’intelligence est véhiculée par les testicules et non par les neurones. On comprend mieux la surabondance de « ponctuation facile dont le dessin bital et monocouille ne peut qu’heurter la pudeur » (le point d’exclamation selon Desproges).
manx dépose ses "virgules" sur francetransactions sans savoir orthographier le verbe ânonner, mais il en est fier. C’est à celà qu’on le reconnaît. Ainsi qu’à une ponctuation en délire.
Il est ridicule de parler de mafia bruxelloise puisque les instances de l’UE sont soit élues soit nommées par d’autres instances élues. Le problème est que le Royaume Uni n’est pas le seul pays où les neuneus ont le droit de vote, ainsi en France les électeurs ont choisi d’être représentés par des gens qui ne vont quasiment jamais à Bruxelles, sauf pour piquer dans la caisse (cf. les procès sur l’utilisation des assistants parlementaires), et qui se sont financés auprès de Poutine.
On remarquera d’ailleurs que Poutine est le premier opposant à l’existence de l’UE. Il a été très actif pour faire approuvé le Brexit, et ses fermes de trolls inonde en permanence les réseaux de désinformation. On repère parfois ces trolls à leur syntaxe approximative et leur manie de laisser le doigt appuyé sur les signes ponctuation. Probablement parce que c’est plus facile que d’écrire des mots, des arguments.
"Croissance de 4% l’an", donnée sans source, c’est l’argument des « maîtres milliardaires ». Ce genre de statistique, à l’instar du bikini, cache l’essentiel, c’est à dire une paupérisation grandissante en parallèle avec un enrichissement croissant et délirant de la classe privilégiée.
Ainsi la "City" (banques, bourse de Londres, compagnies d’assurance…) représente 13 % du PIB britannique.
Place financière de Londres qui serait devenue selon une commission parlementaire britannique citée par Wikipedia « un centre de blanchiment d’argent pour les hommes d’affaires russes et pour Vladimir Poutine et son entourage ».
Cela dit on peut trouver d’autres statistiques :
[URL éditée par le modérateur]. [URL éditée par le modérateur]
« Sur l’ensemble de l’année 2023, la croissance n’aura atteint que 0,1 %. Un chiffre plus faible que dans l’Union européenne et la zone euro, à 0,5 % de croissance en 2023. Au niveau national, les “grands” pays d’Europe de l’Ouest font tous mieux que le Royaume-Uni : 0,9 % en France et en Italie, 2,5 % en Espagne »[…] D’après la banque Goldman Sachs, qui a fait paraître une étude le 12 février 2024, le PIB britannique a perdu 5 % depuis 2016 en raison du Brexit. Mais d’autres économistes sont plus nuancés, comme le rapporte Le Monde, et évaluent plutôt cette perte pour l’économie britannique à 2 ou 3 % de PIB.
L’opinion publique britannique de plus en plus hostile au Brexit
Au 1er mai 2024, 55 % des sondés estimaient que le Brexit était une erreur, contre seulement 31 % déclarant qu’il s’agissait d’une bonne décision.
[URL éditée par le modérateur]. tresor.economie.gouv.fr /Articles/2024/04/30/les-consequences-economiques-du-brexit-pour-le-royaume-uni
« Le Brexit a affecté l’économie britannique et érodé son potentiel de croissance via trois canaux principaux.
D’abord, sous l’effet du rétablissement des barrières non tarifaires, le commerce en biens du Royaume-Uni avec l’Union européenne a chuté en 2021 plus que les échanges avec les pays hors UE. Cet impact semble toutefois n’avoir été que temporaire. En revanche, les échanges de services avec l’UE ont été plus durablement affectés, en particulier les services financiers et de transports.
Ensuite, l’investissement des entreprises a stagné depuis le vote de 2016, et ce dans la majorité des secteurs, après une période de forte croissance. Sous l’effet cumulé du Brexit et de la crise sanitaire, il était au 2e trimestre 2023 plus de 20 % en-dessous du niveau qu’il aurait atteint s’il avait poursuivi la dynamique observée entre le premier trimestre 2010 et le deuxième trimestre 2016.
Enfin, les restrictions à l’emploi des ressortissants européens ont réduit l’offre de travail, alors que le marché de l’emploi est particulièrement tendu au Royaume-Uni. L’emploi des travailleurs européens a ainsi stagné depuis 2016, alors qu’il avait très fortement augmenté dans les années précédant le référendum. Cela a contraint les employeurs britanniques à faire davantage appel à la main d’œuvre extra-européenne.
Pour en revenir au sujet, l’ancêtre de l’Union Européenne est née sous de Gaulle, avant d’être étendue et étoffée par des gens aussi diférents l’un de l’autre que Giscard d’Estaing et Mitterrand, ce n’est en rien une création de Macron.
En revanche le CICE, 110 milliards d’euros sur 6 ans, et toujours 20 milliards d’euros par an pour 160 000 emplois créés ou sauvegardés, est bien une créature de Macron dont la suppression (je parle du CICE, pas de Macron) serait un premier pas dans la maîtrise du budget.