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Placements en obligations : Après une crise financière sans précédent, les placements en obligations, placements à risques par excellence, connaissent un succès surprenant... Les épargnants auraient-ils déjà oublié les erreurs de l’été dernier ?
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Publié le par FranceTransactions.comAprès une crise financière sans précédent, durant laquelle les faillites ne font que succéder aux différents scandales financiers, de façon très surprenante, les emprunts obligataires, reçoivent un large accueil favorable auprès des épargnants. Auraient-ils déjà oublié la crise financière de l’été dernier ?
Le placement en obligations est certes, moins risqué que d’investir en titres vifs, type actions, en bourse, mais le risque est bien du même ordre. Le capital dans son intégralité peut disparaître, si l’emprunteur ne peut faire face à ses échéances. Or, en pleine crise économique, le souci est bien réel. Quand une entreprise privée est condamnée à emprunter auprès des particuliers à des taux bien supérieurs aux taux de marché, l’épargnant doit bien y voir des difficultés afin d’obtenir des crédits auprès des banques.
Mais non, les épargnants souscrivent largement aux émissions obligataires. Le critère déclencheur ? le taux proposé et une minimisation des risques de défaut !
Des emprunts obligataires de 6 à 10% brut, pas moins, pour ces entreprises privées... pour trouver du cash auprès des particuliers, afficher un taux attractif suffit. Certes, le risque de faillites de ces grandes entreprises françaises est faible, selon les agences de notation. Ces ratings (ou notations) permettent d’évaluer le risque de défaillance d’un emprunteur.
Bien évidemment, même si les meilleurs efforts sont faits parmi ces agences, nul ne peut oublier que certaines de ces premières avaient noté de la meilleure signature les fonds Madoff.
En épargne, la prudence reste de mise, ne pas placer une partie trop importante de son capital en obligations, et diversifier les lignes de son portefeuille sur plusieurs émetteurs. Il n’existe pas risque plus grand que l’absence de diversité... Le poète ne disait-il pas que "la richesse est dans la différence" ?
A contrario, un risque très faible fait accepter un taux relativement moyen. L’emprunt EDF n’avait rien d’attrayant. Du reste à la grande surprise d’EDF cet emprunt a reçu un très large succès, trop grand sans doute même. En effet, car compte-tenu du montant souscrit, il est probable qu’une partie des épargnants seront déçus, si d’aventure les taux d’intérêts venaient à nouveau à monter durant les prochains mois, ce que, du reste, attendent les économistes de la reprise.
Sondage effectué sur notre site en juin/juillet 2009, sur la base de 950 votants. Ce sondage ne peut être considéré comme représentatif de l’opinion des épargnants Français, compte-tenu de l’absence d’échantillonnage des votants.
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