
Université : le coût de la rentrée universitaire 2019 en hausse de +2%
Selon la fédération étudiante la Fage, premier syndicat étudiant de France, le coût de la rentrée universitaire est en hausse de 2% cette année.

Chaque année la FAGE publie le budget moyen de la rentrée universitaire. Pour 2025, le budget moyen est en hausse de +2.21%, en passant de 3.157 € à 3.227 €.

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Pour la 23e année, la FAGE publie son indicateur évaluant le coût de la rentrée pour un ou une étudiante type de 20 ans en licence à l’université, non-boursier, n’habitant pas chez ses parents. Le calcul comprend ainsi l’ensemble des frais fixes liés à l’inscription universitaire et à l’emménagement dans un logement, et le montant d’un mois de dépenses courantes.
Le coût de la rentrée universitaire pour un étudiant non-boursier s’élève à 3 226,76 euros au mois de septembre 2025, assure la Fage, la Fédération des associations générales étudiantes dans son baromètre annuel publié mercredi 3 septembre 2025.
Cela représente 69,75 euros de plus que l’an dernier, soit une hausse de 2,21 %. La Fage pointe des inégalités selon les territoires, avec une rentrée universitaire qui atteint 4 503 euros pour un étudiant ultramarin, soit 108,25 euros de plus qu’en septembre 2024. La hausse de +2,21% par rapport à l’année précédente (3.157 €), est notamment portée par une augmentation des loyers (+3%).
Pour la première organisation étudiante, ces montants doivent "choquer et alerter". Cette hausse est ressentie "comme un coup de massue supplémentaire pour le public étudiant", estime la Fage qui voit dans le coût de la rentrée "un réel frein à l’émancipation de nombreux jeunes". Les étudiants "doivent choisir quotidiennement entre avoir un logement décent, se nourrir, ou étudier".
Cette année encore, le logement reste le premier poste de dépense dans le budget étudiant, "une charge mentale et financière non négligeable", source d’une "anxiété croissante quant à la recherche de logement". Pour cette rentrée 2025, les frais liés au logement sont en moyenne de 581 euros, contre 520 l’an dernier, une hausse de +3 %. En Île-de-France, il faut débourser en moyenne 691 euros, contre 688 il y a un an. Ce poste "logement" représente la moitié du budget mensuel que consacre un étudiant pour ses dépenses courantes (logement, alimentation, transports, dépenses de santé). Ces frais atteignent en moyenne 1 241 euros, soit 4 euros de plus qu’en septembre 2024 (+0,22 %). Ils sont évalués à 1 149 euros en région et 1 510 euros en Ile-de-France.
Face à ces sommes, "de nombreux étudiants doivent sacrifier d’autres postes essentiels, comme l’alimentation ou les soins, devenus des variables d’ajustement budgétaire", s’alarme la Fage. L’alimentation est "la première variable d’ajustement" et s’élève en moyenne à 207 euros, en hausse de 2 % en un an. Près de 20 % des étudiants ne mangent pas à leur faim, souligne la fédération. Les étudiants doivent donc faire "des sacrifices, allant jusqu’à sauter des repas pour continuer leurs études ou à cumuler un emploi au détriment de leur réussite universitaire".
En plus des frais de la vie courante, la Fage a aussi comptabilisé les frais dits spécifiques : frais d’inscription ou Contribution de vie étudiante et de campus (CVEC) notamment. Ils atteignent cette année 1 985,55 euros, en hausse de 67 euros sur un an (+3,49 %). Les frais d’inscription augmentent, eux, de près de 1,71 % cette année. La CVEC, instaurée en 2018 pour améliorer les services liés à la santé, au sport, à la culture et à l’accompagnement social, a été initialement fixée à 90 euros. Elle atteint cette année 105 euros. La fédération évalue encore à 352,99 euros les frais pour la complémentaire santé (+3,45 %), ou à 87,11 euros pour l’assurance logement (+5,7 %).
Parmi ces frais spécifiques, la Fage comptabilise les frais pédagogiques complémentaires qui peuvent parfois être "illégaux". Certains de ces frais sont "fortement recommandés par le corps enseignant", comme l’achat de livres, de matériel pour des travaux pratiques, ou l’achat de logiciels spécialisés. En revanche, lorsque ces frais complémentaires sont obligatoires pour suivre une formation, ils sont "à ajouter au montant légalement cadré", et peuvent alors "être définis comme des frais illégaux", estime le syndicat étudiant. Selon ses calculs, ces frais complémentaires, "recommandés" et "obligatoires", s’élèvent à 189 euros en moyenne, en hausse de 7,11 % sur un an.
Face à ce constat, la Fage affirme que, pour lutter contre la précarité étudiante, il faut "une réforme du système de bourses, inadapté aux réalités de terrain", car, selon elle, "l’écrasante majorité des bénéficiaires de l’aide alimentaire étudiante" n’a pas accès à ces bourses. "L’année blanche des aides sociales annoncée pour le projet de loi de finances de 2026 est une situation vécue par les étudiants depuis bien longtemps : le système de bourses sur critères sociaux n’est pas indexé sur l’inflation", juge la fédération. Et à quelques mois des élections municipales de 2026, le syndicat étudiant réitère sa demande pour que "l’expérimentation d’encadrement des loyers soit pérennisée nationalement en un réel dispositif", avec un déploiement plus large sur le territoire et des collectivités "garantes d’un meilleur contrôle du respect de ce dispositif".
La Fage demande aussi "le gel des loyers et charges locatives des logements Crous", "la construction massive de logements étudiants". Elle plaide également pour "l’ouverture des repas Crous à 1 euro pour tous", "la gratuité des transports, ou a minima la mise en place d’une tarification étudiante dans les villes étudiantes". Elle réclame enfin "la prise en charge par l’Etat des frais complémentaires nécessaires à la réussite" et "la suppression en urgence des frais complémentaires obligatoires qui sont illégaux".
Méthodologie : Le 23e indicateur du coût de la rentrée universitaire de la Fage présente le coût de la rentrée pour un étudiant de 20 ans en licence à l’université, sans double inscription, non boursier et n’habitant plus au domicile familial. Il est établi chaque année par la Fage, en prenant en compte les frais de vie courante et les frais spécifiques à la rentrée universitaire. Il a été obtenu en faisant la somme des frais de vie courante et des frais spécifiques de rentrée calculés pour le mois de septembre. Une moyenne des sommes obtenues est alors effectuée pour les différentes régions, pondérée en fonction de leurs effectifs étudiants respectifs.
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