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COVID-19 : 4 millions de Français au chômage partiel ce jour, soit 20% des salariés du privé

Sans surprise, les entreprises déclarent le chômage partiel au fil des jours de confinement. L’économie française est à 65% de ses capacités, mais chaque jour de confinement supplémentaire, pousse plusieurs dizaines de milliers d’entreprise de cesser leurs activités.

Explosion du chômage partiel en France © FranceTransactions.com/stock.adobe.com

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Le chômage partiel explose, avec l’arrivée d’une récession majeure

Le recours au dispositif du chômage partiel a de nouveau augmenté ces dernières 24 heures et concerne désormais quatre millions de salariés dans 400.000 entreprises, a annoncé jeudi la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. "Les chiffres de ce matin, qui sont encore en progression très forte, c’est 400.000 entreprises et quatre millions de salariés", a déclaré Mme Pénicaud sur France info.

La barre des 6 millions de chômeurs partiels devrait être atteinte rapidement

"C’est une montée en puissance extrêmement forte. Ca veut dire qu’il y a un salarié sur cinq du secteur privé, entreprises ou associations, qui est au chômage partiel", a-t-elle poursuivi. Selon l’Insee, le secteur privé employait 19,74 millions de personnes fin 2019.

Selon une étude de la Dares (le service statistiques du ministère du Travail) publiée jeudi, "cela représente en moyenne 419 heures chômées demandées par salarié, soit près de 12 semaines à 35 heures hebdomadaires". Les entreprises anticipent donc en moyenne trois mois de difficultés mais peuvent aller jusqu’à un an. Par taille d’entreprise, 42% des salariés en activité partielle travaillent dans des établissements de moins de 20 salariés qui représentent 34% de l’emploi salarié privé. À l’inverse, ceux qui travaillent dans des établissements de plus de 250 salariés représentent 13% des salariés en activité partielle, alors que ces établissements recouvrent 20% de l’emploi privé.

En termes de secteur d’activité, l’activité partielle est principalement demandée par des établissements du commerce et de la réparation des automobiles (21,4%), de l’hébergement et de la restauration (15,7%), de la construction (14,3%), et des activités de services spécialisés, scientifiques et techniques (12,9%). Les deux régions ayant reçu le plus de demandes d’activité partielle sont l’Ile-de-France (20%) et Auvergne-Rhône-Alpes (13,2%), une proportion proche de leur part dans l’emploi salarié privé (37%). Interrogée sur le coût de cette mesure pour les finances publiques, Mme Pénicaud n’a pas donné de chiffre mais a assuré que l’Etat paierait "coûte que coûte".

Les décharges que certains employeurs font signer contre une contamination COVID-19 n’ont aucune valeur juridique

Mercredi, son entourage avait évoqué une dépense potentielle de 11 milliards d’euros sur trois mois. Ces dépenses seront assumées aux deux tiers par l’Etat, et à un raison d’un tiers par l’Unedic. Sur France info, Muriel Pénicaud a par ailleurs critiqué les initiatives de certains employeurs, qui tentent de faire revenir travailler leurs salariés en leur faisant signer des décharges de responsabilité où ces derniers s’engagent à ne pas les poursuivre s’ils contactent le covid-19.
"Ca ne sert à rien, ça n’a aucune valeur juridique", a insisté la ministre, en rappelant que la responsabilité des employeurs portait de toutes façons uniquement sur les "moyens" de protection mis en place face au coronavirus.

L’employeur n’est pas responsable

"Un employeur n’est pas responsable si un salarié tombe malade et attrape le coronavirus, qui peut malheureusement être attrapé partout". Mais "s’il n’a pas mis en place le guide de bonnes pratiques, les gestes barrière, à ce moment là il engage sa responsabilité", a-t-elle rappelé. "On ne va pas travailler dans n’importe quelles conditions. C’est normal et ce n’est pas nouveau", a-t-elle conclu.

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