Davantage de décès que de naissances en France : la bascule démographique a eu lieu en 2025
Attendue depuis quelques années déjà, la bascule démographique décès/naissances a eu lieu en octobre dernier. La France compte désormais davantage de décès que de naissances sur une année.
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Le nombre de naissances diminue en France et celui des décès augmente et pourrait le dépasser prochainement indiquait le rapport de l’Ined seulement quelques mois de cela. C’est désormais chose faite. En France, la croissance démographique n’est désormais poussée que par les migrations, la croissance naturelle ayant été nulle en 2024, selon des chiffres publiés par l’Ined.
Au 1er janvier 2025, la population de la France est estimée à 68,6 millions d’habitants, dont 66,4 en France hexagonale et 2,3 en Outre-mer. La population a augmenté de 169 000 habitants en 2024 (+ 0,25 %). En octobre 2025, 55 165 naissances ont eu lieu en France, soit 1 780 naissances en moyenne par jour. Cela représente une baisse de 3,6 % par rapport à octobre 2024. L’augmentation de la population n’a jamais été aussi faible depuis la Seconde Guerre mondiale. La croissance démographique française tient presque essentiellement à un solde migratoire positif, estimé à 152 000 personnes en 2024. En octobre 2025, 55 165 naissances ont eu lieu en France, soit 1 780 naissances en moyenne par jour. Cela représente une baisse de 3,6 % par rapport à octobre 2024.
En 2024, la croissance naturelle a été légèrement positive en France, le nombre de naissances (663.000) ayant été à peine supérieur au nombre de décès (646.000) en 2024, et ce, uniquement grâce aux chiffres des départements d’outre-mer. Dans l’Hexagone, "pour la première fois depuis plus d’un siècle hors périodes de guerre, la croissance naturelle a donc été nulle (et même très légèrement négative)", avec 629.000 naissances pour 630.000 décès, d’après l’institut public français de recherche en démographie.
"La population continue de croître mais à un rythme qui se ralentit à cause, d’une part, de la baisse de la natalité, due à la fois à une diminution du nombre de femmes en âge de procréer et au recul de la fécondité et, d’autre part, de la hausse du nombre de décès, entraînée par le vieillissement de la population", explique l’Ined.
Manque de moyens financiers ?
La baisse de la natalité fait actuellement l’objet d’une mission d’information à l’Assemblée nationale. Dans ce cadre, 30.000 Français ont participé ces derniers mois à une consultation citoyenne, dont les résultats ont été dévoilés vendredi. La crainte de manquer de moyens financiers, la peur de l’avenir ou tout simplement l’absence d’un partenaire font partie des freins au premier enfant les plus cités par les répondants.
La croissance démographique poussée par les migrations
Aussi, dans l’Hexagone, la croissance démographique n’est poussée que par les migrations. Le solde migratoire, qui correspond à la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur un territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties, était estimé à 152.000 personnes en France en 2024. Il ne s’agit toutefois que d’une estimation, puisque les chiffres concernant les immigrés issus d’un pays de l’UE ne sont pas encore connus pour 2024, de même que ceux des étrangers en situation irrégulière.
"En 2024, 343.000 premiers titres de séjour ont été délivrés, principalement à des étudiants (32%) et pour rapprochement familial (26%). Les titres pour motifs humanitaires ont bénéficié à 54.514 personnes, retrouvant leur niveau de 2019", détaille l’Ined dans son communiqué.
Un solde naturel au plus bas depuis quatre-vingts ans
Le solde naturel français n’a jamais été aussi faible : en 2024, on ne compte plus que 0,2 naissance de plus que de décès pour mille habitants. Cette situation inédite depuis la guerre s’explique par une baisse continue du nombre de naissances, estimé à 661 000 en 2024 contre 833 000 en 2010. L’indice conjoncturel de fécondité s’établit à 1,62 enfant par femme, en recul de 0,04 point par rapport à 2023. La diminution touche particulièrement les âges de fécondité traditionnellement les plus élevés (25-34 ans) et concerne tous les types de territoires. La fréquence de l’infécondité définitive (femmes sans enfant à 50 ans) a augmenté depuis 2014. La France risque ainsi de perdre prochainement son statut, unique en Europe, de pays où la descendance finale (nombre d’enfants mis au monde par les femmes d’une génération au cours de leur vie reproductive) assure encore le renouvellement des générations, avec un peu plus de deux enfants par femme.
La migration, principal moteur de la croissance démographique
Avec un solde migratoire estimé à 152 000 personnes en 2024, les flux migratoires constituent désormais le principal moteur de la croissance démographique. En 2024, 343 000 premiers titres de séjour ont été délivrés, principalement à des étudiants (32 %) et pour rapprochement familial (26 %). Les titres pour motifs humanitaires ont bénéficié à 54 514 personnes, retrouvant leur niveau de 2019. Plus de la moitié de ces nouveaux arrivants (55 %) s’installent dans les départements urbains densément peuplés, contre seulement 15 % dans les départements ruraux.
L’espérance de vie progresse faiblement
La reprise des progrès de l’espérance de vie à la naissance s’est confirmée en 2024 avec des durées de vie moyennes atteignant 80,0 ans pour les hommes et 85,6 ans pour les femmes, mais les gains restent faibles après la reprise post-Covid (+0,1 an par rapport à 2023). Au sein de la France hexagonale, des écarts importants subsistent selon les territoires : les départements urbains disposent d’un avantage d’environ 2 ans par rapport aux départements ruraux. Cette position défavorable des zones rurales est relativement récente, car celles-ci ont bénéficié d’une espérance de vie plus élevée jusqu’au milieu des années 1990. Les causes externes de décès (notamment le suicide) enregistrent l’écart le plus marqué entre départements urbains et ruraux.
Hausse des IVG, les sages-femmes en première ligne
En 2024, 252 000 interruptions volontaires de grossesse ont été pratiquées en France, soit 8 000 de plus qu’en 2023. Quatre IVG sur cinq sont médicamenteuses, une proportion qui ne cesse de croître. La part des IVG réalisées en cabinet médical plutôt qu’en établissement hospitalier est en augmentation, une tendance plus marquée en milieu urbain qu’en milieu rural. Pour la première fois en 2024, les sages-femmes ont réalisé davantage d’IVG que les médecins libéraux (généralistes et gynécologues réunis). Près de 8000 Interruptions médicales de grossesse ont été réalisées en 2024, un chiffre en baisse par rapport à 2023.
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