Notifications FranceTransactions.com
Pour ne rien rater de l'actualité des placements épargne, inscrivez-vous à nos notifications.
Jusqu'à 400 euros offerts pour la souscription de votre PER Cashbee, offre sous conditions

Gaspillage des médicaments : jusqu’à 1,7 milliard d’euros par an

Le gaspillage des médicaments a coûté entre 561 millions et 1,7 milliard d’euros en 2023, selon la Cour des comptes.

Médicaments : jusqu’à 1,7 milliard de gaspillages par an © stock.adobe.com
Publié le
Annonce

🎁 Assurance vie AXA (Lucya by Axa) : 250 € offerts + bonus de rendement 2026 et 2027

Le contrat d’assurance vie Lucya by AXA est assuré par AXA, distribué en ligne en exclusivité par Lucya (1er courtier de France). Sans frais sur versement (0%), des frais de gestion à seulement 0.50%, ce contrat est une opportunité à saisir. Le bonus de rendement de 1.85% applicable en 2026 et 2027 est proposé sous conditions. L’offre de bienvenue permet de percevoir 250 euros, sous conditions d’un versement minimal de 10.000€. Des ETF seront proposés dès début 2026 afin répondre aux attentes des jeunes épargnants.

À l’heure à laquelle la France cherche à faire des économies, certaines apparaissent aux yeux de tous, dans la vie quotidienne. Et pourtant, rien ne semble changer véritablement. Les gaspillages sont légion, la Cour des Comptes alerte sur les dépenses concernant les médicaments, dont plus de 6% (en valeur) finiront à la poubelle.

Où se niche le gaspillage ?

- À la prescription : traitements initiés « au cas où », durées trop longues, redondances entre molécules proches, faible déprescription chez les patients polymédiqués.
- Au conditionnement : boîtes standardisées mal calibrées par rapport à la durée réelle du traitement (par exemple 7 jours prescrits, 30 comprimés délivrés).
- À la délivrance : absence de dispensation à l’unité pour la plupart des classes thérapeutiques, peu de fractionnement possible, ruptures puis surstocks.
- À l’observance : traitements interrompus précocement faute d’effets perçus, d’effets indésirables, ou d’un accompagnement insuffisant.
- En établissements de santé et médico‑sociaux : dotations de services périmant en rayon, retours difficiles à reconditionner, préparations de doses non réutilisables.
- À la fin de vie du produit : médicaments oubliés dans les armoires domestiques, ou jetés dans les ordures ménagères et les eaux usées au lieu d’être rapportés en pharmacie.

6.7% des médicaments finissent à la poubelle

La Cour des comptes s’est intéressée, dans un rapport dévoilé jeudi 4 septembre, au "bon usage des produits de santé". Cette catégorie inclut les médicaments et les autres dispositifs médicaux (seringues, compresses, béquilles...). Au total, les produits de santé ont coûté 36,05 milliards d’euros à l’Assurance-maladie en 2023, dont 25,26 milliards d’euros pour les médicaments.

Médicaments : entre 561 millions et 1,73 milliard d’euros partent à la poubelle

Dans un contexte de restrictions budgétaires, où tous les secteurs sont en quête d’économies, la Cour s’est notamment penchée sur le gaspillage de médicaments délivrés en officine et collectés par l’organisme Cyclamed (chargé de traiter les boîtes non utilisées rapportées en pharmacie). Ce gaspillage a pesé 124 grammes de déchets médicamenteux par Français, "soit l’équivalent de deux boîtes de médicaments par personne", et un total de 8 503 tonnes en 2023, ce qui représente un coût estimé entre 561 millions et 1,73 milliard d’euros par la Cour.

Pas assez de données fiables

Les auteurs du rapport ont constaté que les "modalités de collecte et de traitement des médicaments non utilisés ne permettent pas de connaître de manière précise les montants et la nature des dépenses de médicaments qui auraient pu être évitées". Ils ont donc formulé deux hypothèses pour leurs calculs, l’une étant que seuls les médicaments les moins onéreux (pouvant coûter quelques centimes) étaient jetés, l’autre impliquant les traitements les plus chers (certains anticancéreux peuvent coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros). "Compte tenu de l’absence d’étude récente en France pour évaluer les médicaments jetés sur un plan qualitatif, et au vu des ordres de grandeur concernés, il apparaît indispensable de produire de nouvelles données pour affiner ces montants", préconise la Cour.

Une informatisation encore parcellaire

Du côté de l’hôpital aussi, il est difficile d’évaluer combien de médicaments ne sont pas utilisés. La Cour recommande donc aux établissements de santé de se doter d’armoires à pharmacie informatisées "permettant un suivi précis et régulier", ainsi que "l’identification des produits proches de leur date de péremption" qui doit être une "priorité" pour éviter de jeter des traitements onéreux. A ce jour, seuls 61% des établissements interrogés par la Cour affirment disposer d’indicateurs sur la quantité de médicaments périmés ou altérés dans leur stock.

Hausse des prescriptions

Par ailleurs, les prescriptions de médicaments de médecins hospitaliers exécutées en ville ont considérablement augmenté entre 2019 et 2023. La hausse est "de l’ordre de 10,6% en moyenne par an, atteignant 11,68 milliards d’euros", alors que celles émises par des médecins libéraux n’ont progressé "que de 2,6% par an". Parmi les dispositifs médicaux, la Cour cite l’exemple des pansements, qui "représentent un segment significatif des dépenses hospitalières en produits de santé". Elle a calculé que les dépenses liées aux pansements remboursés par l’Assurance-maladie "dépassent 860 millions d’euros en 2023, soit près de 10% des dépenses de dispositifs médicaux remboursés en ville" cette année-là. Pour y remédier, la Cour suggère "une meilleure mobilisation des compétences des infirmiers" pour "rationaliser les prescriptions".

Encourager la réutilisation de certains dispositifs

Les auteurs du rapport émettent aussi des recommandations auprès des industriels afin d’éviter le gaspillage, comme l’amélioration du conditionnement des médicaments. Les pouvoirs publics ont mis au point, "récemment", des "moyens pour favoriser les conditionnements les plus adaptés possibles", salue la Cour des comptes. Dans les faits, ces moyens "sont peu utilisés", déplore-t-elle. Une autre solution, la dispensation de gélules ou comprimés à l’unité par les pharmaciens, fera quant à elle l’objet d’un rapport à part, promet la Cour.

L’institution enjoint aussi les laboratoires pharmaceutiques à revoir les délais de péremption de leurs médicaments. Citant l’exemple du daratumumab, un anticancéreux qui a représenté une dépense de "près d’un milliard d’euros pour l’Assurance-maladie en 2023", les auteurs estiment, étude scientifique à l’appui, que son délai de péremption "pourrait être réévalué à 28 jours au lieu de 36 heures actuellement".

Vers la re-dispensation des médicaments non utilisés

D’une manière plus générale, la Cour appelle à ce que "la production de produits de santé" s’inscrive "dans une perspective de développement plus durable". Comme en permettant "la re-dispensation des médicaments non utilisés", "en particulier pour les médicaments coûteux ou à forte utilisation", ou le recyclage de "certains dispositifs médicaux", qui pourraient être "soit réutilisés après stérilisation, soit réemployés après avoir été réparés ou remis en état d’usage". C’est ce qu’a d’ailleurs suggéré François Bayrou au mois de juillet, en ébauchant son projet de budget pour 2026, qui prévoit une coupe de 5 milliards d’euros pour le secteur de la santé. Pour l’heure, "des actions commencent à être menées dans ces diverses directions", reconnaît la Cour, mais "elles doivent s’intensifier, compte tenu du potentiel existant".

Sélection des 3 meilleures offres de souscription de contrats d'assurance-vie

TOPOFFRESDÉTAILSEN SAVOIR +
🥇 1LUCYA BY AXALucya by AXA (AXA FRANCE VIE) 250€ offerts (sous conditions). 👉 EN SAVOIR PLUS
🥈 2CROISSANCE AVENIRCroissance Avenir (SURAVENIR) Jusqu'à 250€ offerts (sous conditions). 👉 EN SAVOIR PLUS
🥉 3PLACEMENT-DIRECT VIEPlacement Direct Vie (SWISS LIFE ASSURANCE ET PATRIMOINE) Jusqu'à 800€ offerts (sous conditions). 👉 EN SAVOIR PLUS
Les offres promotionnelles sont soumises à conditions.

📧 Newsletter FranceTransactions.com

👉 Abonnez vous à notre lettre quotidienne. Plus de 90.000 lecteurs font confiance à la newsletter de FranceTransactions.com pour mieux être informés sur l’épargne et les placements. Lettre gratuite, sans engagement, sans spam, dont le lien de désabonnement est présent sur chaque envoi en bas du courriel. Recevez tous les jours, dès 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre épargne.

Une question, un commentaire?

💬 Réagir à cet article Gaspillage des médicaments (...) Publiez votre commentaire ou posez votre question...

Sur le même sujet

Gaspillage : à lire également

FranceTransactions.com : 1er guide indépendant de l'épargne de France, en ligne depuis 23 ans.
Téléchargez App Mon épargne sur App Store Téléchargez App Mon épargne sur Google Play
Les articles et commentaires publiés sur le guide, tout comme les opinions personnelles publiées sur FranceTransactions.com ne sont aucunement des conseils en investissement au sens des articles L. 321-1 et D. 321-1 du Code Monétaire et Financier. L'activité de conseil en investissements financiers est réglementée. Afin d'être conseillé personnellement, un conseiller en gestion de patrimoine, indépendant ou non-indépendant, est à consulter. Mentions légales et Conditions d’utilisation | Partenaires | Qui sommes-nous ? | Politique de référencement des placements épargne | Guide EPARGNE de A à Z | Collecte avis internautes | Cookies et Politique de gestion des données personnelles (RGPD - Règlement Général de Protection des Données) | Modèle économique | Mise à jour de données financières

2001-2025  — FranceTransactions.com © Mon Epargne Online