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Une reprise de l’économie confirmée, sans emploi

Tous les indicateurs économiques (ou presque) sont au vert. Après un premier trimestre qui avait surpris à la hausse (croissance de 0,6%), le momentum de croissance se renforce ces derniers mois. Mais un autre élément se confirme également : le retour à l’emploi ne se fera pas.

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Tous les indicateurs économiques (ou presque) sont au vert. Après un premier trimestre qui avait surpris à la hausse (croissance de 0,6%), le momentum de croissance se renforce ces derniers mois. L’indicateur PMI flash composite de juin est ressorti à un plus haut de quatre ans. Sans surprise, le secteur des services poursuit sa lancée mais, en plus, le secteur manufacturier parvient à s’extraire de la borne des 50, qui sépare la contraction de l’activité de l’expansion.

L’économie française est, cette année, à un point de retournement qui devrait permettre de clore définitivement le chapitre de la crise financière mondiale et de ses retombées, comme le suggère l’évolution des indicateurs composites avancés (ICA) de l’OCDE.

L’impact de la politique de l’offre peu perceptible

Selon l’INSEE, la croissance devrait s’établir en 2015 à 1,2%, ce qui correspond à nos attentes formulées en fin d’année dernière (1%-1,2%). Bien que l’activité reparte, elle reste encore sous le niveau de croissance potentielle (1,5%). L’activité reste largement tirée par une consommation intérieure toujours dynamique. C’est une constance de l’économie française. En dépit de la politique de l’offre du gouvernement, la structure de l’économie française reste identique. Aujourd’hui, les dépenses de consommation des ménages représentent toujours plus de 50% du PIB. La transition vers un autre modèle de croissance prendra du temps.

Il apparait que l’investissement et le commerce extérieur ne bénéficient pas substantiellement de la politique économique du gouvernement Valls. La mesure de suramortissement annoncée en avril ne devrait avoir qu’un effet très marginal sur l’investissement tandis que le commerce extérieur reste toujours pénalisé par les choix stratégiques des PME qui privilégient encore trop le marché intérieur en raison des marges plus importantes qu’elles peuvent attendre. Les PME sont souvent frileuses à affronter la concurrence internationale. Cela peut s’expliquer par des coûts de production plus élevés que leurs concurrents directs, mais également par une difficulté à monter en gamme, suivant en cela l’exemple allemand. Aujourd’hui, sur certains segments de marché, les PME françaises sont dévorées par leurs concurrentes espagnoles qui peuvent capitaliser sur une baisse significative du coût du travail.

Il n’est pas question de dire que la politique de l’offre est un échec, simplement qu’il est encore trop tôt pour en analyser tous les effets et que sa réussite dépendra aussi des spécificités culturelles françaises.

Le risque de surabondance des réformes

Selon nos estimations, la dynamique positive observée depuis six mois devrait se poursuivre le semestre à venir. Le repli de l’euro et du pétrole ont été des facteurs de soutien en tout début d’année mais l’alignement des astres n’est plus qu’une chimère désormais. En revanche, l’absence prévisible de hausses d’impôt à l’approche de l’élection présidentielle constitue un élément favorable pour la reprise. Tout comme l’est le CICE, dont une évaluation ne sera réellement possible que d’ici un an, en 2016. La volonté de certains responsables socialistes de faire un bilan de ce dispositif dès cet été est prématurée voire démagogique. Cette mesure est bien trop récente pour avoir un effet notable sur la dynamique économique.

La volonté de réforme de l’exécutif est à saluer. Il n’est certainement pas faux de dire que peu de gouvernements ont autant fait pour les entreprises depuis quinze ans en France. Le problème, c’est qu’une impression de confusion et d’absence de ligne directrice ressortent de cette profusion de mesures. Presque chaque mois, de nouvelles annonces sont faites. L’abondance de réformes peut être contre-productif et avoir un effet repoussoir auprès des dirigeants de TPE et de PME. Ils finissent par ne pas s’y retrouver, considérant que les dispositifs mis en œuvre sont trop confus ou trop compliqués, et ils renoncent à en bénéficier. Le gouvernement aurait donc intérêt à rappeler les grandes lignes de sa politique économique et à limiter les effets d’annonce.

Un faible gain politique à atteindre de la baisse du taux de chômage

Bien que la croissance reparte, le gouvernement ne devrait pas enregistrer un succès notable sur le terrain de l’emploi. L’envolée sur les derniers mois des demandeurs d’emploi en catégories B et C semble confirmer l’hypothèse d’une croissance sans emploi. Toute faible baisse du taux de chômage cette année sera artificielle et liée aux contrats aidés dont bénéficieront essentiellement les collectivités locales, comme c’est habituellement le cas.

La France n’a pas changé de logiciel et privilégie toujours un traitement social du chômage qui est, pourtant, un complet échec comme l’ont montré les vingt-cinq dernières années. En la matière, les deux angles de réformes à privilégier sont connus : la mise en place d’un contrat de travail unique et l’amélioration des dispositifs de formation qui permettra, justement, la nécessaire montée en gamme de l’industrie française. Cependant, ces réformes sont compliquées et aucun homme politique sensé ne s’attaquera à ces deux chantiers en fin de mandat.

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