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Stéphane Le Foll : Plus 22 000 éleveurs sont au bord du dépôt de bilan

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Le ministre de l’Agriculture parle d’état d’urgence pour résoudre la crise qui frappe les éleveurs.

Trois crises, bovine, porcine et laitière, se conjuguent. Depuis le début de l’année, les prix sont en baisse. D’après nos chiffres, collectés département par département, près de 10% des exploitations d’élevage, soit entre 22 et 25 000, sont cet été au bord du dépôt de bilan.

Quelles raisons à cette crise ?

C’est d’abord, pour le lait, une crise mondiale liée au marché du beurre, de la poudre de lait, à la fin des quotas et à la contraction de grands marchés, Chine en tête. Concernant le porc, il est nécessaire de valoriser la viande française et de contractualiser les accords commerciaux entre éleveurs, abatteurs et transformateurs. Pour le bœuf, c’est un problème plus national, la consommation évolue.

Comment faire face ?

Il faut traiter l’urgence. En juin, tous les acteurs se sont engagés à augmenter les tarifs et à répercuter cette hausse sur les producteurs. On progresse, puisque, sur le porc, on est passé de 1,20 € à 1,38 € le kilo. Sur le bœuf, 7 centimes ont été gagnés. Mais il faut continuer. Entre l’abatteur, la découpe et la salaison, les maillons sont multiples. Tout le monde doit jouer le jeu. Sur le long terme, il faut réorganiser l’offre française en valorisant le logo Viande de France, qui permet au consommateur d’être sûr de l’origine des produits. Alors, il sera prêt à payer un peu plus cher. Dans la crise actuelle, chacun est responsable, du consommateur à l’élu local, qui doit privilégier les produits français dans la restauration collective.

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