
31 mai : journée mondiale sans tabac
A l’occasion de la journée mondiale sans tabac, 31 mai, des millions de fumeurs tenteront de se passer de ce rituel qui rythme leur quotidien.
Publié le par Zurbains
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Le chalutage en eaux profondes consiste à traîner des filets lourds sur le fond océanique pour capturer des poissons et d’autres organismes marins. Bien qu’elle permette de récolter une grande quantité de ressources, les conséquences sur les écosystèmes marins et sur le climat sont considérables, souvent sous-estimées.
À l’approche de la troisième Conférence des Nations unies pour l’océan qui se tient du 9 au 13 juin 2025 à Nice, la filière pêche française monte au créneau contre les demandes d’ONG réclamant l’interdiction du chalutage dans les aires marines protégées.
D’un côté, les ONG Bloom, Oceana et Seas at risk, qui ont directement interpellé Emmanuel Macron pour réclamer une "protection stricte" dans "au moins 10% des eaux françaises" et le bannissement complet du chalutage de fond dans les aires protégées.
D’un autre côté, le président de la FFP ne mâche pas ses mots : interdire le chalutage dans les aires marines protégées "n’aurait pas de sens" et "pèserait lourdement sur les volumes" débarqués dans les criées. Un argument massue quand on sait que 60% de ces volumes proviennent de la pêche au chalut, pélagique ou de fond. "C’est le volume qui permet de maintenir l’activité des criées, du mareyage, de tout l’aval d’une filière", insiste-t-il, rappelant que la flotte française ne cesse de diminuer face à une réglementation déjà contraignante.
Tout d’abord, le chalutage en eaux profondes endommage gravement les habitats marins. Les filets, en traînant sur le fond, arrachent les coraux et les espèces sessiles, modifiant ainsi la structure des écosystèmes. Ces habitats, souvent des zones de reproduction importantes pour de nombreuses espèces, mettent des décennies voire des siècles à se régénérer. La destruction de ces écosystèmes fragiles entraîne une réduction de la biodiversité marine, ce qui nuit à l’équilibre des populations de poissons et peut entraîner un effondrement des pêcheries à long terme.
Un autre aspect alarmant du chalutage en eaux profondes est son impact sur le carbone océanique. Les fonds marins sont des réservoirs de carbone, stockant d’importantes quantités de CO2 sous forme de sédiments. Le nombre le plus souvent évoqué est le stockage de 25% du CO2 émis sur la planète.
Lorsque les filets de chalut traînent sur le fond, ils perturbent ces sédiments, permettant ainsi au CO2 stocké de remonter dans l’eau. Ce processus contribue à l’acidification des océans, un phénomène qui a des implications rédhibitoires non seulement pour la faune marine, mais aussi pour le climat global. En effet, l’augmentation des niveaux de CO2 dans l’atmosphère aggrave le réchauffement climatique, créant un cercle vicieux où la pêche destructrice exacerbe les menaces environnementales.
Face à ces défis, il est impératif d’explorer des alternatives. L’une des solutions consiste à adopter des méthodes de pêche plus durables, telles que la pêche à la ligne ou les techniques de pêche sélectives qui minimisent les prises accessoires et réduisent l’impact sur les fonds marins. De plus, la réglementation stricte sur la profondeur de la pêche et la mise en place de zones protégées pourraient permettre la régénération des écosystèmes marins tout en assurant une pêche responsable.
Plus de 670 000 km2 sont chalutés chaque année, l’équivalent de la surface de la France, la Suisse et la Belgique réunies. Pourtant, il existe bien des alternatives à cette technique de pêche, comme le rappelle Didier Gascuel, professeur d’Écologie marine à L’institut Agro de Rennes : "On a montré que sur les 20 premières espèces les plus pêchées au chalut de fonds, 17 sont déjà capturées de manière tout à fait significative par des modes de pêche alternatifs. Il est possible de pêcher les mêmes espèces, les mêmes volumes, sans augmenter la pression de pêche sur la bande côtière, en utilisant des engins de pêche beaucoup moins néfastes pour l’environnement."
Parmi ces techniques moins invasives, il existe les arts dormants, jargon pour qualifier les lignes, les filets, les casiers. "La pêche est aujourd’hui gravement en crise", reprend Didier Gascuel. Pour des raisons économiques, mais plus fondamentalement, en raison du mauvais état de la ressource. Tant qu’on ne restaurera pas des écosystèmes sains et productifs, tant qu’on ne reviendra pas à des ressources plus abondantes, la pêche ne pourra pas sortir de la crise. La pêche la plus rentable qu’on puisse imaginer, c’est celle qui se fait dans des situations où les ressources et les écosystèmes sont en bonne santé."
Récemment la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a seulement évoqué une politique de protection "au cas par cas". Les ONG comme Bloom appellent donc Emmanuel Macron à interdire immédiatement tout chalutage dans l’ensemble des aires marines protégées.
La pêche profonde résulte directement de l’épuisement des ressources marines dans les eaux de surface. Après avoir surexploité les stocks de poissons en surface, les flottes de pêche industrielles se sont tournées vers les grands fonds pour trouver la ressource qui leur faisait défaut. Cette logique inexorable de la surexploitation des ressources et de la destruction des milieux connaît un épisode particulièrement douloureux dans les grandes profondeurs car là, plus que n’importe où, existe un contraste violent entre l’immense efficacité technologique de l’outil industriel et l’excessive vulnérabilité de la faune et de l’environnement. La pêche en eaux profondes met en jeu le monde de la rapidité contre celui de la lenteur, le profit à court terme réservé à quelques-uns contre le bénéfice à long terme pour tous.
Cependant, les enjeux économiques liés à l’exploitation des ressources maritimes ne peuvent être ignorés. De nombreux pays, en particulier ceux en développement, voient dans le chalutage en eaux profondes une opportunité d’accéder à des métaux précieux et à d’autres ressources précieuses situées dans les fonds océaniques. La prospection minière en haute mer est en pleine expansion, attirant des investissements massifs. Ce phénomène soulève des questions cruciales sur la durabilité et la justice environnementale. Les États et les entreprises qui exploitent ces ressources doivent trouver un équilibre entre l’exploitation économique et la préservation des écosystèmes marins.
En conclusion, le chalutage en eaux profondes est une pratique qui, malgré ses avantages économiques à court terme, pose des menaces significatives pour l’environnement marin et le climat. Les conséquences de cette activité sur les écosystèmes marins et le stockage de carbone doivent encourager les décideurs et les acteurs économiques à envisager des méthodes alternatives et plus durables. La préservation des océans est essentielle non seulement pour l’environnement, mais aussi pour les générations futures qui dépendent de ces précieuses ressources. Il est crucial d’agir maintenant pour préserver la santé des océans et garantir un avenir durable pour tous.
A l’occasion de la journée mondiale sans tabac, 31 mai, des millions de fumeurs tenteront de se passer de ce rituel qui rythme leur quotidien.
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