Ces chiffres étonnant sur l’épargne des jeunes de la Génération Z (18-34 ans)

Une nouvelle étude YouGov menée auprès des 18-34 ans par Plum donne des indications sur les capacités d’épargne des jeunes de 18 à 35 ans (Gen Z). 79% d’entre eux épargnent. Des détails parfois surprenants.

jeudi 25 septembre 2025, par FranceTransactions.com

Une nouvelle étude YouGov menée auprès des 18-34 ans par PLUM révèle comment la génération Z (18/35 ans) jongle entre dépenses, découvert bancaire, épargne et projets personnels. Souvent perçue comme dépensière ou peu prévoyante, elle montre en réalité une grande capacité d’adaptation et de planification, conciliant loisirs et sécurité financière malgré un contexte économique tendu.

L’épargne chez la Génération Z : arrivent-ils à mettre de côté ?

Selon l’étude, 79 % de la Gen Z parviennent à mettre de l’argent de côté sur l’année, contre 21 % qui ne parviennent pas à épargner. Parmi ceux qui épargnent :

  • 40 % mettent de côté moins de 83 € par mois,
  • 40 % mettent de côté entre 83€ et 250€ par mois,
  • 17 % réussissent à économiser plus de 250€ par mois.

En complément de ces données de sondage, les données des utilisateurs de Plum en France, âgés de 18 à 34 ans, ces derniers mettent en moyenne de côté entre 150 et 230 € par mois. Leur effort d’épargne progresse régulièrement de janvier à mai-juin, avec un pic marqué en mars (+12 % par rapport au mois précédent), probablement en préparation des vacances. Les mois de juin à août enregistrent un recul (-7 %) et la fin d’année reste stable mais modeste (-2 % d’octobre à décembre), correspondant aux préparatifs des fêtes de fin d’année.

« Une partie importante de la Génération Z estime ne pas pouvoir épargner, alors même que la sécurité financière figure parmi leurs priorités. Chez Plum, nous sommes convaincus que même de petites sommes mises de côté régulièrement peuvent faire la différence sur la durée. C’est pourquoi nous simplifions ce processus grâce à l’automatisation, afin de rendre l’épargne accessible à tous. Notre mission est claire : faire de l’épargne un véritable allié du quotidien, qu’il s’agisse d’anticiper les imprévus pour gagner en tranquillité d’esprit, d’atteindre des objectifs financiers ou tout simplement partir en vacances.  » déclare Paul de La Morandière, Country Manager France de Plum.

Ainsi, mars est le mois où la Gen Z met le plus d’argent de côté. Un moment de l’année creux idéal, entre les dépenses de fin d’année et la préparation des vacances d’été, pour se concentrer sur son épargne. L’épargne dépasse alors le simple réflexe de précaution : elle devient un véritable levier pour anticiper les besoins, planifier ses projets et traverser l’année avec sérénité.

Minimum trois mois d’épargne, le seuil anti-stress de 78 % de la Gen Z

78 % des 18-34 estiment qu’il leur faudrait au moins trois mois de salaire de côté pour réduire leur stress financier. Près de la moitié (46 %) jugent qu’il faudrait six mois de salaire, et près d’une personne sur cinq (19 %) estiment qu’un an ou plus serait idéal. Pourtant, 19 % ne savent pas quelle somme constituer pour se protéger, révélant un vrai besoin de repères financiers.

Pour quels projets d’avenir la Gen Z épargne-t-elle ?

S’il apparaît que l’épargne représente un filet de sécurité pour 45% d’entre eux, elle servirait également à concrétiser leurs ambitions et projets personnels. Parmi les priorités des 12 prochains mois, les 18-34 déclarent épargner pour :

  • La sécurité financière - 45 %
  • Voyager - 42 %
  • L’achat de matériel personnel (vêtements, ordinateur, véhicule...) - 31 %
  • Un investissement patrimonial ou financier - 26%
  • Le bien-être et la santé personnelle (soins, médecine esthétique...) - 20%
  • Rembourser des dettes ou obligations (crédits, impôts...) - 17%
  • Un investissement professionnel (études, formations, création d’entreprise...) - 12%

On constate que 61 % de la Gen Z utilise leur épargne pour des projets personnels (voyages, achats, bien-être, études), contre 39 % qui la réservent à des usages financiers (sécurité, dettes, placements), dont 17% épargnent pour rembourser des dettes (crédit, impôts, découvert…). Par ailleurs, plus d’un quart (26 %) déclarent mettre de côté pour un investissement patrimonial ou financier, signe que l’investissement prend aussi une place croissante dans leurs priorités. En revanche, 13 % déclarent ne pas avoir les moyens d’épargner pour l’année à venir.

«  L’étude montre aussi que plus d’un quart de la Génération Z épargne déjà pour investir. Cette génération veut non seulement se protéger des imprévus mais aussi faire fructifier son argent sur le long terme. Chez Plum, nous offrons la possibilité d’investir de manière simple et accessible à tous, pour aider chacun à construire son avenir financier. » ajoute Paul de La Morandière, Country Manager France de Plum.

Ces chiffres montrent qu’épargner ne signifie pas se priver : cette génération sait combiner sécurité et plaisir, anticiper les imprévus tout en investissant dans des expériences qui enrichissent leur quotidien.

Vacances et loisirs, ou comment la Gen Z se fait plaisir

Au-delà de l’épargne et des projets à long terme, le quotidien révèle aussi une autre facette du rapport de la Gen Z à l’argent : la recherche d’expériences. Vacances, sorties et loisirs représentent des choix assumés, même lorsque le budget reste contraint.

Selon l’étude, sur 1000 personnes interrogées par YouGov, plus d’un tiers (37%) de la Gen Z ont dépensé plus de 800 € lors de leurs vacances d’été, tandis que 52 % ont limité leurs dépenses à moins de 800 €. Les Franciliens se distinguent particulièrement, avec 56 % d’entre eux ayant dépassé ce seuil, contre 30 à 35 % dans les autres régions.

Ces chiffres révèlent que cette génération continue d’investir dans les expériences et les moments de plaisir, même lorsque le budget est limité. Les loisirs restent une part importante de leurs dépenses courantes : en moyenne, les sorties au restaurant et les soirées représentent 130 € par mois selon les données des utilisateurs de Plum en France, illustrant l’importance accordée à la vie sociale et aux moments partagés.

Entre loisirs et réalité financière : la rentrée sous tension

Si les jeunes adultes ont pu profiter de vacances et de sorties durant l’été, la gestion du budget montre aussi ses limites. Selon l’étude, un tiers (34 %) commence l’année en découvert bancaire, chiffre qui atteint 44 % pour les Franciliens et les jeunes parents, et seulement 28 % pour ceux vivant dans le Sud-Est. Parmi les jeunes en couple, 36 % débutent la période en découvert, contre 31 % pour les jeunes célibataires.

Ces données révèlent que les dépenses estivales et les loisirs en famille, entre amis ou encore en couple peuvent avoir un impact durable sur le budget du reste de l’année. La rentrée, qu’il s’agisse de frais liés à la vie quotidienne ou à la reprise d’activités, permet de montrer l’importance d’anticiper et de planifier ses finances.

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