Après Twitter, Stripe, Lyft, Chime, Meta prépare une vague massive de licenciements... Recentrage sur ce qui compte réellement ?

Un retour au vraiment utile ? À l’essentiel ? Les réseaux sociaux paient-ils déjà leur manque d’objectivité ? La chute des budgets publicitaires pousse les sociétés technologiques à se recentrer, après Twitter, Meta s’apprête à annoncer une vague de licenciements.

lundi 7 novembre 2022, par Denis Lapalus

Plus gros plan social à venir

Meta (Facebook, Instagram) prévoit de licencier des milliers de personnes à partir de cette semaine, d’après le Wall Street Journal (WSJ). Ce pourrait être le plan social le pus conséquent dans le secteur, selon le quotidien américain, après la pandémie qui a largement bénéficié à la croissance des revenus, mais aussi du personnel de ces entreprises. Meta comptait quelque 87.000 employés dans le monde au 30 septembre. Lors de la publication récente des derniers résultats trimestriels décevants, le patron Mark Zuckerberg a mentionné que le personnel du groupe ne devrait pas augmenter d’ici la fin 2023, voire même diminuer légèrement. Selon les sources du WSJ, le plan social devrait être annoncé mercredi et plusieurs milliers d’employés seront affectés par ce premier plan social de l’histoire du géant des réseaux sociaux.

Licenciements en vagues

Le géant Meta, maison mère de Facebook, condamné à payer 174,5 millions de dollars pour violation de brevet Jeudi dernier, deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe, Chime et Lyft, ont fait part de licenciements de grande ampleur tandis qu’Amazon a gelé les embauches dans ses bureaux. Twitter, fraîchement racheté par Elon Musk, vient de congédier environ la moitié de ses 7 500 salariés.

«  Nous affrontons un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue, des problèmes de ciblage publicitaire et des coûts en hausse pour nos investissements de long terme, mais je dois dire que nos produits ont l’air de s’en sortir mieux que certains commentaires ne le suggèrent  », a tenté de tempérer Mark Zuckerberg fin octobre, pendant la conférence aux analystes. Mais le titre du groupe californien a chuté de 24,56 % le lendemain à Wall Street.

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