La Bourse de Paris a terminé en légère hausse vendredi (+0,32%), après avoir tourné au ralenti faute de nouvelles majeures, dans un marché tout entier tourné vers la Grèce.
samedi 26 mai 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
L’indice CAC 40 a pris 9,69 points à 3.047,94 points, dans un volume d’échanges très faible, à l’image des dernières séances, de 2,290 milliards d’euros. La veille, il avait gagné 1,16%.
Le marché parisien a hésité une bonne partie de la séance, évoluant même un temps en baisse, avant de se ressaisir en fin de journée, alors que Wall Street restait prudent.
Cette prudence peut s’expliquer en partiepar la perspective d’un long week-end de la Pentecôte, puisque si la bourse de Paris reste ouverte lundi, il n’en sera pas de même pour la Bourse de New York.
"C’est un marché avec globalement peu de volumes et qui va manquer cruellement de catalyseurs dans les prochains jours", explique Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.
"On a toujours la même problématique, celle de la Grèce, qui passe largement devant les statistiques macroéconomiques", selon lui.
La situation en Grèce pousse les investisseurs à la retenue, sur fond d’interrogations quant àune sortie du pays de l’euro, d’autant que les derniers sondages placent le parti anti-austérité grec Syriza en tête pour les prochaines élections législatives du 17 juin.
En outre, le secteur bancaire espagnol préoccupe toujours, puisque Bankia, la quatrième banque espagnole, déjàpartiellement nationalisée, s’apprête selon la presse à demander 15 à 20 milliards d’euros à l’Etat.
Les valeurs bancaires ont fini en baisse, toujours sous pression compte tenu de la situation en zone euro. BNP Paribas a perdu 0,34% à 26,58 euros, Crédit Agricole 1,00% à 2,98 euros et Société Générale 0,09% à 16,27 euros.
Hors CAC 40, Air France-KLM a pris 1,00% à 3,44 euros. La compagnie a reconnu pour la première fois être confrontée à un "sureffectif" et annoncé une réduction de sa flotte, parallèlement à une montée en puissance de sa filiale àbas coûts Transavia.