La Bourse de Paris dévisse, cède près de 2%
A 10H28 (08H28 GMT), le CAC 40 reculait de 1,83% à 3.449,25 points.
mercredi 26 septembre 2012, par FranceTransactions.com (avec AFP)
La Bourse de Paris creuse ses pertes et cède près de 2% :
La bourse de Paris creusait ses pertes mercredi matin, perdant près de 2%, dans un marché qui doute de l’efficacité des récentes annonces de la Fed et s’inquiète des tensions sociales en Espagne sous pression pour solliciter une aide financière internationale.
La tendance est plombée par les propos d’un dirigeant de la banque centrale des Etats-Unis (Fed) qui remet en cause l’efficacité du nouveau programme d’assouplissement monétaire annoncé par l’institut mi-septembre pour relancer l’emploi.
Selon Charles Plosser, président de la Fed de Philadelphie, le recul du chômage dépend de l’environnement économique et donc de facteurs sur lesquels la banque centrale n’a pas de moyen d’action.
"Les politiques monétaires n’auront sans doute pas l’impact espéré par les investisseurs. La dure réalité de la situation de l’économie mondiale revient au premier plan", relève Renaud Murail, gérant d’actions chez Barclays Bourse.
Les tensions en Espagne pesaient aussi sur les échanges.
Alors que le gouvernement espagnol doit dévoiler jeudi son budget 2013, la gronde s’intensifie dans le pays. La Catalogne a convoqué des élections régionales anticipées et des affrontements ont éclaté mardi soir à Madrid entre policiers et manifestants du mouvement des Indignés qui s’étaient rassemblés par milliers aux abords du Congrès des députés.
"Pour demander un sauvetage, il faut plus de rigueurmais il semble que la population ne puisse pas accepter de nouvelles mesures d’austérité. L’équation est de plus en plus délicate", juge M. Murail.
Les secteurs bancaire et cyclique, les plus sensibles à la conjoncture, étaient les premières victimes de ce regain de tensions. Crédit Agricole signait le plus fort recul du CAC 40 (-4,83% à 5,44 euros), suivi par Renault (-3,54% à 37,72 euros) et BNP Paribas (-3,24% à 38,21 euros).