Bourse : +2.04% pour le Cac 40 malgré un démenti sur le prêt à l’Italie

Une rumeur sur un éventuel plan d’aide du Fonds monétaire international (FMI) à l’Italie à fait s’envoler les cours de la Bourse de Paris à l’ouverture. Une rumeur pourtant démenti par l’organisation de Washington...

lundi 28 novembre 2011, par AA (avec AFP)

CAC 40 : hausse malgré le démenti du FMI sur un prêt à l’Italie

Une rumeur sur un éventuel plan d’aide du Fonds monétaire international (FMI) à l’Italie à fait s’envoler les cours de la bourse de Paris à l’ouverture. Une rumeur pourtant démenti par l’organisation de Washington...

A 09H21 (08H21 GMT), le CAC 40 s’adjugeait 2,04%, prenant 58,36 points à 2.916,73 points.

Selon le quotidien italien La Stampa, le Fonds pourrait débloquer entre 400 et 600 milliards d’euros, ce qui permettrait à la péninsule de disposer d’une fenêtre de 12 à 18 mois pour mettre en place des réductions budgétaires et des réformes économiques.

Le FMI a toutefois démenti mener une quelconque discussion avec les autorités italiennes sur ce sujet.

Il y a aussi beaucoup d’espoir car "une semaine cruciale s’ouvre pour la zone euro", commentent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.

"Plusieurs solutionssont sur la table avec le Fonds européen de stabilité financière nouveau format qui sera présenté demain (mardi lors de l’Eurogroupe, ndlr) ou la Banque centrale européenne mais pas avant un durcissement des règles budgétaires", expliquent-ils.

Bourse : Moody’s menace tous les Etats européens

En attendant, l’aggravation rapide de la crise de la dette dans l’Union monétaire menace les notes de solvabilité de tous les Etats européens, a averti l’agence d’évaluation financière Moody’s Investors Service.

Dernier pays visé, la Belgique a été sanctionnée vendredi par Standard and Poor’s en raison de son endettement conséquent et de la crise politique qui s’éternise dans le pays.

Dans ce contexte tendu, certains pays notés triple A font pression pour que l’Allemagne infléchisse sa position.

La Finlande a de nouveau ouvert la porte à une intervention plus poussée de la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autriche s’est déclarée en faveur de la création d’euro-obligations.

Dans l’immédiat, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy n’envisagent que la mise en œuvre d’un nouveau pacte de stabilité limité à quelques pays de la zone euro, selon des informations de presse.

Du côté des valeurs, le secteur bancaire, très exposé à la dette italienne, avait le vent en poupe. BNP Paribas prenait 3,42% à 26,73 euros, Crédit Agricole 2,58% à 4,18 euros et Société Générale 2,46% à 16,22 euros. HorsCAC 40, Dexia grimpait de 9,16% à 0,40 euro alors que les Etats français, belge et luxembourgeois travaillent à un mécanisme de garantie temporaire destiné à la banque en attendant la validation par la Commission européenne du dispositif de garantie de financement.

STMicroelectronics était en hausse de 4,35% à 4,46 euros. Le directeur général de la société, Didier Lamouche, va piloter lui même ST-Ericsson, la filiale spécialisée dans les composants pour téléphones portables dont les pertes plombent depuis des années les comptes de sa maison-mère.

La compagnie foncière Silic, spécialisée en immobilier d’entreprise, gagnait 4,57% à 70,27 euros. L’assureur Groupama, qui a besoin de liquidités, réfléchirait à la cession de sa part de 44% dans le capital de l’entreprise, selon le quotidien La Tribune.

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