Bourse : un marché Parisien au ralenti
Le marché boursier Parisien a fermé en repli (-0,31%) mercredi, se montrant prudent. Un marché toujours plein d’interrogation sur le sort de la dette grecque et sur les négociations en cours dans la zone euro en vue d’une amélioration des mécanismes de soutien...
jeudi 26 janvier 2012, par AA (avec AFP)
Bourse : le marché parisien hésite
Le marché boursier Parisien a fermé en repli (-0,31%) mercredi, se montrant prudent. Un marché toujours plein d’interrogation sur le sort de la dette grecque et sur les négociations en cours dans la zone euro en vue d’une amélioration des mécanismes de soutien.
A la fermeture mercredi, le CAC 40 a perdu 10,17 points pour s’inscrire à 3.212,48 points, dans unvolume d’échanges de 2,49 milliards d’euros.
"De manière générale, la bourse de Paris marque depuis plusieurs séances une pause, bien légitime, après son début d’année très dynamique", a souligné Arnaud de Champvallier, directeur général chez Turgot Asset management.
Le marché a été caractérisé mercredi par l’attentisme et par une absence d’acheteurs, comme en témoigne d’ailleurs le faible niveau des transactions.
"Les opérateurs hésitent à prendre des positions alors qu’ils s’interrogent sur le sort de la dette grecque et sur les solutions qui seront apportées à la crise de la zone euro", a-t-il ajouté.
"En revanche il n’y a pas de courant vendeur massif ce qui prouve que la confiance est toujours là, juste ternie par ces incertitudes", a-t-il expliqué.
Les investisseurs attendent également la fin de la réunion de la Réserve fédérale américaine et sa décision sur la politique monétaire.
A Athènes les négociations sur la réduction de la dette grecque piétinent. Charles Dallara, le patron de l’Institut de la finance internationale (IIF), est attendu jeudi à Athènes pour reprendre avec le gouvernement grec les négociations.
Les créanciers publics européens de la Grèce devront participer davantage "à l’effort financier" pour alléger la dette si l’accord avec les banques devait s’avérer insuffisant, a déclaré la directrice générale du Fonds monétaire International (FMI), Christine Lagarde.
Bourse : un malaise qui ne touche pas que l’hexagone
Le marché a fait peu cas des indicateurs économiques européens. La hausse plus forte que prévu du baromètre Ifo du climat des affaires en Allemagne en janvier, n’a pas soutenu le marché. Les opérateurs ont été également indifférents à l’annonced’une contraction de 0,2% de l’économie britannique qui risque de se traduire par une récession en Grande-Bretagne.
Mauvaise nouvelle venant des Etats-Unis où les promesses de vente de logements ont reculé en décembre, après deux mois de hausse. La bourse de New York était mitigée en milieu de séance.
Bourse : les bancaires font grise mine
A l’exception notable de BNP Paribas qui résiste toujours bien (+1,13% à 35,79 euros), le secteur bancaire a continué à subir des dégagements au lendemain de la dégradation de plusieurs établissements par l’agence de notation Standard and Poor’s. Société Générale a lâché 2,64% à 21 euros et le Crédit Agricole a perdu 1,40% à 4,93 euros.
Alcatel-Lucent a chuté de 7,69% à 1,38 euro, plombé par le recul de 73% du bénéfice net au quatrième trimestre de son grand concurrent, l’équipementier télécoms suédois Ericsson, numéro un mondial des réseaux mobiles.
De même, Soitec perdait 3,01% à 4,70 euros, alors que son principal client, le fabricant américain de microprocesseurs AMD, est revenu dans le rouge au quatrième trimestre. Le titre a aussi souffert de prises de bénéfices après sa forte hausse de la veille.
Plusieurs publications d’entreprises ont animé la cote parisienne, certaines bien reçues comme bioMérieux (+11,27% à 64,88 euros) d’autres moins, comme Mersen (-8,02% à 25,75 euros).