Bourse : la Grèce sous surveillance
Ce lundi matin, La Bourse de Paris a baissée dans les dans les premiers échanges (-0,68%) après quatre séances de hausse, dans l’attente des négociations sur la dette en Grèce et la une visite à Paris de la chancelière allemande Angela Merkel...
lundi 6 février 2012, par AA (avec AFP)
Bourse : dans l’attente des négociation sur la Grèce, Paris joue la prudence
Ce lundi matin, La bourse de Paris a baissée dans les dans les premiers échanges (-0,68%) après quatre séances de hausse, dans l’attente des négociations sur la dette en Grèce et la une visite à Paris de la chancelière allemande Angela Merkel.
A 09H22 (08H22 GMT), le CAC 40 perdait 23,33 points à 3.404,59 points, après avoir pris 1,52% vendredi.
Les investisseurs engrangeaient quelques bénéfices, puisque le cours parisien a terminé dans le vert lors des quatre dernières séances et gagné 3,29% la semaine dernière.
l’actualité en zone euro, où les discussions sur la dette en Grèce se poursuivaient, a alimenté la prudence des marchés
"Les opérateurs sont encore inquiets à propos des négociations grecques", résument les analystes de Saxo Banque.
Les discussions se tiennent avec les créanciers privés afin d’effacer une partie de la dette grecque et avec les créanciers publics (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) pour débloquer une nouvelle aide.
Les dirigeants des partis politiques de la coalition gouvernementale se retrouvent lundi pour valider les réformes demandées par les bailleurs de fonds publics.
Bourse : une nouvelle aide confirmerai la tendance haussière de la semaine dernière
"Si une solution venait à émerger dans la journée, ce serait un facteur de détente très important qui viendrait amplifier la tendance haussière", indiquent les stratégistes du Crédit Mutuel-CIC.
La Grèce devrait être au menu de la rencontre franco-allemande. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en profiteront pour accorder un entretien télévisé croisé à France 2 et à la ZDF, diffusé lundi soir.
Les valeurs qui avaient tiré le marché parisien vers le haut la semaine dernière souffraient lundi matin, à l’image des banques.
BNP Paribas perdait 1,41% à 34,71 euros, Crédit Agricole 1,67% à 5,23 euros et Société Générale 2,43% à 23,66 euros.
Le régulateur européen des banques conteste la méthode choisie par plusieurs établissements sur le continent pour amener leurs fonds propres "durs" à 9% deleurs engagements d’ici la fin juin, affirme le Financial Times, citant une personne anonyme proche du dossier.
Quelques valeurs cycliques, dépendantes de la conjoncture, étaient sanctionnées, comme Lafarge (-1,03% à 32,19 euros) ou Saint Gobain (-0,76% à 36,13 euros).
Michelin (-1,44% à 54,01 euros) subissait un abaissement de recommandation de "surpondérer" à "neutre" par la banque britannique HSBC.
Ciments Français perdait après avoir enregistré une baisse de ses ventes de 3,8% en 2011, à cause de l’Egypte et des effets de change.
Club Méditerranée lâchait 0,24% à 57,01 euros. La société de gestion de portefeuille Franklin Finance a augmenté sa part dans le capital du groupe à 5%.
ST Dupont bondissait (+6,38% à 0,50 euro). La société a confirmé son redressement, en alignant un cinquième trimestre bénéficiaireconsécutif, tiré par ses ventes de briquets et de stylos.
Enfin, Assystem prenait 1,73% à 14,72 euros après avoir publié un chiffre d’affaires 2011 en forte progression et confirmé son objectif de marge opérationnelle.