Chômage / +0,5% en novembre : 1500 offres d’emploi par jour ne trouvent pas preneur
Alors que le chômage est au plus haut en France, le nombre d’offre d’emplois ne trouvant pas preneur augmente pour atteindre 1 500 par jour. Un paradoxe de plus à la française. Les indemnités chômages mises en cause.
vendredi 27 décembre 2013, par Denis Lapalus
Inversion de la courbe du chômage : le père Noël n’a pas aidé
Personne n’y croyait vraiment, le miracle n’aura pas eu lieu. Même le positivisme permanent du gouvernement pour tenter d’insuffler un élan dans le pays n’a eu que peu d’effets. Les chiffrs sont là : une hausse de 0,50% pour le mois de novembre.
Selon les chiffres de Pôle emploi, la France comptait en novembre 3.293.000 de chômeurs de catégorie A, soit une hausse de 0,5% (+17.800) par rapport à octobre. Sur un an, le chômage a augmenté de 5,6%. La promesse de François Hollande d’inverser la courbe d’ici fin 2013 n’a donc pas été tenue, mais pour le gouvernement, la tendance est tout de même à la baisse.
Chômage : 1 500 postes restent non pourvus tous les jours !
La France se caractérise par ses paradoxes ! Si la France fait face à un chômage élevé, 132.700 postes sont restés non pourvus au troisième trimestre, selon une enquête du Medef. Soit pas loin de 1.500 par jour...
Sur les 835.000 procédures de recrutements lancées depuis cet été, 16 % n’ont pas abouti !
Source : Quotidien Les Echos
Pourquoi ces offres ne sont-elles pas satisfaites ?
Peu d’enclin à se mettre réellement au travail pour les chômeurs de courte durée, mais surtout un manque évident de compétence pour tous ! Le manque de compétences des candidats fait partie des principales raisons mises en avant par les entreprises ayant éprouvé des difficultés de recrutement.
Le manque de connaissance des techniques du métier est pointé du doigt, avant le manque d’expérience professionnelle ou l’absence du diplôme lié au métier. Des difficultés de « savoir être » (manque d’autonomie, de ponctualité et d’implication) sont également signalées, mais dans une moindre mesure.
« Les difficultés d’embauches confirment la nécessité d’associer les partenaires sociaux à la gouvernance des filières de formation des demandeurs d’emploi », estime Michel Guilbaud, directeur général du Medef. C’est précisément l’un des points de l’accord entre les partenaires sociaux.