Impôts locaux : hausse modérée en 2013, municipales obligent !
A quelques mois des élections municipales, les hausses des impôts locaux sont faibles, voire en légère baisse. Les élus en place souhaitant garder toutes leurs chances de se faire ré-élire...
lundi 16 septembre 2013, par Denis Lapalus
Elections municipales : une période favorable aux Français
La taxe d’habitation a grimpé en moyenne de 3,2% par an en moyenne entre 2007 et 2013. Mais 2014 est l’année des élections municipales, les hausses d’impôts locaux sont donc malvenues pour les élus en place. La période précédent les élections municipales est toujours favorable aux habitants demandeurs de services : leurs doléances reçoivent toujours un écho favorable. Mais ne nous y trompons pas, une fois l’élection passée, la rigueur budgétaire fera son retour.
Impôts locaux 2013 et élections municipales 2014
Dans les grandes villes, la farce politicienne continue. Les impôts locaux ne sont que rarement en hausse, et pourtant, nombre de grandes villes ont vu leurs budgets plonger. Seules quelques rares équipes municipales jouent le jeu, en ne sacrifiant pas le budget de leur commune sur l’autel des bulletins de vote.
Gestion budgétaire honnête : certaines mairies jouent le jeu !
Cette année, rares sont les élus demandant un effort conséquent à leurs administrés. Et pourtant, ils sont plus crédibles que les autres. Ainsi, la taxe d’habitation sera en hausse de 5,2% à Boulogne-Billancourt à 892 euros, et les impôts fonciers en hausse de 6,4% (pour un ménage type). En banlieue lyonnaise, à Villeurbanne, la taxe foncière est en forte hausse de 8%, tout comme à Rouen. Dijon et le Havre connaissent des hausses de 7%.
Impôts locaux : le grand écart
A Montpellier, Marseille, Nîmes, Montreuil, la facture flirte avec les 1.200 euros. A l’inverse, Paris est toujours aussi peu cher au niveau des impôts locaux, avec seulement 462 euros.
Pour les taxes foncières, même inégalité des Français devant l’impôt : un propriétaire à Amiens paiera une taxe foncière de 1322 euros contre 589 euros pour un Lillois.
Impôts locaux 2015 : aux abris !
Si les hausses d’impôts locaux n’auront pas lieu pour 2014, pour l’année 2015, le rattrapage aura forcément lieu. Car en attendant le budget des communes part à la dérive. Un non-sens de gestion budgétaire de plus, mais tout le monde sait bien que politique et gestion financière ne font pas bon ménage.