La Bourse de Paris a fini en baisse mardi, le CAC 40 perdant 0,71% et repassant sous la barre des 5.000 points, après une séance terne marquée par des résultats de sociétés sans relief.
PARIS, 29 avr 2008 (AFP)
mardi 29 avril 2008, par AFP
La Bourse de Paris a fini en baisse mardi, le CAC 40 perdant 0,71% et repassant sous la barre des 5.000 points, après une séance terne marquée par des résultats de sociétés sans relief.
L’indice parisien a cédé 35,65 points à 4.977,10 points, dans un volume de transactions peu élevé de 4,8 milliards d’euros.
Londres a été stable (-0,02%), Francfort a reculé de 0,58% et l’Eurostoxx 50 de 0,55%.
"Il y a eu un ensemble de publications en Europe qui n’étaient pas terribles, à commencer chez nous par Michelin, et qui ont fait repartir les indices à la baisse", a expliqué un vendeur d’actions parisien à l’AFP.
"C’était une grosse journée de publications de sociétés, lors de laquelle il n’y a finalement eu aucun engouement. Les séances sont calmes et on sent bien que ce sont les vacances scolaires à Paris", a-t-il ajouté.
Face à ces résultats décevants dans l’ensemble, le CAC 40 a longuement oscillé autour des 5.000 points, en légère baisse, jusqu’à la publication dans l’après-midi de statistiques économiques plutôt mauvaises aux Etats-Unis.
Les prix des logements ont enregistré leur 14e mois consécutif de baisse en février aux Etats-Unis, selon l’indice Standard&Poor’s/Case-Shiller. Et la confiance des consommateurs a reculé pour le quatrième mois consécutif en avril, selon le Conference Board.
"Ces indicateurs n’étaient pas bons mais on les attendait pires encore. Avant la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), les opérateurs ont privilégié la prudence", a-t-il considéré.
La Fed rendra publique sa décision sur ses taux directeurs mercredi après la clôture de la Bourse en Europe, après la publication de la croissance économique aux Etats-Unis au premier trimestre.
Total (+1,96% à 53,75 euros) a joué le rôle de contrepoids, profitant des résultats nettement supérieurs aux attentes de ses concurrents britanniques Royal Dutch Shell et BP.
Michelin (-9,18% à 60,62 euros) a dégringolé après avoir revu en baisse sa prévision de résultat opérationnel pour l’année, qui "devrait approcher celui réalisé en 2007", en raison d’un ralentissement de ses principaux marchés et de l’impact des matières premières.
Renault (-2,13% à 66,31 euros), qui a pourtant confirmé ses objectifs annuels, et Peugeot (-2,57% à 44,65 euros) ont été affectés.
D’autres valeurs industrielles au sein du CAC 40 ont été malmenées, comme Schneider Electric (-2,90% à 77,81 euros), Alstom (-2,92% à 145,75 euros) ou ArcelorMittal (-2,12% à 56,72 euros).
STMicroelectronics (+3,38% à 7,65 euros) a fini en tête des progressions au sein du CAC 40 malgré les pertes enregistrées au premier trimestre, les opérateurs privilégiant l’hypothèse d’un rebond de l’activité au deuxième trimestre.
Eramet (-1,54% à 572,91 euros), qui avait plus que doublé sa valeur sur les trois derniers mois, a fait l’objet de prises de bénéfices après la publication d’un chiffre d’affaires trimestriel exceptionnel, en hausse de 38%.
Ipsen (+3,06% à 38,75 euros) a été aidé par la hausse de 5,4% de son chiffre d’affaires au premier trimestre, grâce aux ventes dans l’endocrinologie et les désordres neuro-musculaires.
Publicis (+3,02% à 25,90 euros) a agréablement surpris le marchéavec une croissance organique vigoureuse au premier trimestre.