La Bourse de Paris gagnait du terrain mardi peu après l’ouverture, le CAC 40 prenant 0,29% et profitant de la clôture positive de la Bourse de Tokyo
PARIS, 27 mai 2008 (AFP)
mardi 27 mai 2008, par AFP
La Bourse de Paris gagnait du terrain mardi peu après l’ouverture, le CAC 40 prenant 0,29% et profitant de la clôture positive de la Bourse de Tokyo, dans un marché stimulé par la reprise des échanges à Londres.
A 09H35 (07H35 GMT), l’indice parisien vedette progressait de 14,25 points à 4.952,09 points, après avoir terminé quasiment stable lundi (+0,08%), au terme d’une journée sans grand relief, faute de nouvelles d’importance et en l’absence de nombreux investisseurs.
Londres avançait de 0,59%, Francfort était stable et l’Eurostoxx 50 prenait 0,21%.
Les marchés étaient fermés lundi aux Etats-Unis, où l’on célébrait la journée du Souvenir, et en Grande-Bretagne, où c’était le jour férié du Printemps, "ce qui a permis aux investisseurs de reprendre leur souffle", a commenté dans une note Jean-François Virolle, stratégiste de Global Equities.
Après la série d’indicateursaméricains moins mauvais qu’attendu sortis fin avril, l’ancien patron de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, a jugé dans un entretien au Financial Times que la probabilité d’une récession de la première économie mondiale avait "diminué un peu".
"Ces propos pourraient aider les marchés actions à trouver des réponses positives aux cinq questions qu’ils se posent", sur la crise financière, l’état de l’économie américaine, la rentabilité des entreprises, le niveau des indices boursiers et le risque d’une bulle inflationniste, a jugé M. Virolle.
Toutefois, les stratégistes de la Société Générale ont estimé que les places européennes risquaient de devenir "plus fragiles maintenant que la saison des dividendes (puissant pourvoyeur de liquidités, NDLR) touche à sa fin", 57% des dividendes annoncés par les sociétés ayant été payés "en seulement trois mois".
Le cours du baril de pétrole, principale inquiétude des opérateurs, était par ailleurs orienté à la hausse mardi dans les échanges électroniques en Asie, alors qu’une nouvelle attaque au Nigeria, 8e exportateur mondial, a visé un site de la Shell, selon des courtiers.
Côté statistiques, les investisseurs attendent la publication aux Etats-Unis, à 16H00 (14H00 GMT), des ventes de logements neufs du mois d’avril et de l’indice de confiance des consommateurs de mai.
GAZ DE FRANCE (+0,79%à 42,12 euros) et SUEZ (+1,64% à 45,77 euros) ont franchi lundi une étape indispensable dans leur projet de mariage avec l’avis, même négatif, du comité central d’entreprise de GDF. Les deux groupes vont chacun réunir "prochainement" leur conseil d’administration pour signer le traité de fusion, qui sera la base constitutive du nouvel ensemble GDF-Suez, selon GDF.
Ce traité devra ensuite être validé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans les 30 jours, avant d’être soumis au vote des actionnaires de chaque groupe, réunis en assemblée générale extraordinaire.
SOCIETE GENERALE (-0,42%à 66,46 euros) recule alors que, pour la première fois depuis l’affaire Kerviel et le début de la crise du "subprime", les dirigeants de la banque sont confrontés mardi à leurs actionnaires, qui ont vu la valeur de leurs titres fondre de moitié en un an.
VINCI (-0,06%à 47,51 euros) a remporté, via sa filiale Entrepose Contracting, un contrat de 105 millions d’euros auprès de la compagnie publique sud-africaine Transnet pour construire un pipeline multi-produits en Afrique du Sud.
EADS (-0,34%à 14,86 euros) : les dirigeants du groupe européen se sont montrés prudents lundi devant leurs actionnaires, en soulignant les "risques" qui pèsent sur les programmes A400M et A380 et en évoquant un ralentissement des commandes pour la filiale Airbus.
PERNOD-RICARD (-0,11%à 71,11 euros) se replie dans le sillage de l’abaissement de la recommandation de Citigroup à "conserver", contre "acheter" auparavant.
CGG VERITAS (+1,08%à 177,65 euros) a acquis via sa filiale Sercel la société Metrolog, fournisseur d’outils de puits pétroliers, confirmant sa "politique de croissance externe très ciblée", qui "devrait avoir un impact positif sur le titre", selon le Crédit Mutuel-CIC.