Récession : une épée de Damoclès plane sur l’économie française !
Les dernières estimations de la Banque de France, ne présagent rien de bon, selon l’institution, la France devrait entrer en récession dès cet automne...
jeudi 9 août 2012, par Alexia A.
Economie : les prévisions font craindre une récession
Les dernières prévisions de la Banque de France sont peu réjouissantes pour l’économie française. Selon son enquête de conjoncture mensuelle publiée mercredi, la BDF prévoit un recul de 0.1% du produit intérieur brut pour le 3 eme trimestre 2012.
L’institution anticipe également cette baisse au second trimestre avec un recul similaire de 0.1% du PIB.
Mécaniquement, 2 trimestres de recul de l’activité signifieraient comme on le craignait depuis plusieurs mois déjà, une entrée en récession de la France, comme ses voisins européens (Espagne, Italie...).
Le 1er août, Pierre Moscovici, ministre de l’Economie, avait déjà fait part de ses inquiétudes concernant les chiffres de la croissance, sans toutefois envisager un nouvel abaissement de sa prévision pour 2012.
Début juillet, après une croissance nulle au premier trimestre, le gouvernement avait abaissée son estimation de croissance du PIB de 0,3% en 2012 et 1,2% pour 2013 (contre 0,4% et 1,7% attendus auparavant).
Economie : des perspectives peu réjouissantes
L’insee qui avait prévu un scénario de récession pour l’hiver 2012, pense que cette fois encore la France devrait y échapper avec une stagnation du PIB au second trimestre, puis une faible reprise de 0.1% au 3éme trimestre. L’Insee n’excluant toutefois pas l’eventualité d’un scenario moins optimiste.
Face à cette menace le gouvernement est plus que jamais sous pression dans la préparation de son budget 2013. On peut donc s’attendre à une nouvelle révision de la croissance fin août comme ce fut le cas en juillet.
Le gouvernement devrait toutefois attendre la première estimation de croissance du deuxième trimestre qui sera publiée mardi par l’Insee, pour prendre une décision sur le sujet.
Une nouvelle révision entraînerait à coup sûr de nouvelles mesures de restrictions budgétaires et donc des hausses d’impôts.